

Deux affiches, deux films, deux réalisateurs, une histoire.
Brothers
Réalisatrice : Susanne Bier (Danemark)
Année : 2006
Synopsis (allociné) :
Michael a une vie rêvée, une carrière militaire prometteuse, une superbe épouse et deux magnifiques filles. Son jeune frère, Jannik est un petit voyou, un hors-la-loi.
Quand Michael doit partir en Afghanistan pour une mission de l’ONU, les relations entre les deux frères sont tendues. Lors de son voyage, Michael est porté disparu, présumé mort. Sarah est épaulée par Jannik qui, contre toute attente, prend en charge la famille. Rapidement, Sarah et Jannik se rapprochent et deviennent très complices.
Mon avis :
Un film touchant, poignant, qui ne laisse pas indifférent. Un drame tellement réaliste qu’il en devient bouleversant. Une histoire qui dénonce les effets de la guerre, les conséquences psychologiques sur les hommes. En somme, un très bon film.
C’est en voyant le titre et en lisant le synopsis du film de Jim Sheridan sorti en février 2010 que je me suis souvenue du film d’origine. Eh oui, les américains doivent être en panne d’imagination ! Bon d’accord, je suis peut être médisante mais il faut dire que, se contenter de reprendre une histoire et l’adapter à la sauce américaine ça parait un peu simple. Il est toujours plus facile de faire mieux que les premiers qui ont eu l’idée, mais au final, que vont retenir les spectateurs ? Certainement le film américain car porté par des acteurs connus et largement diffusé. Certes il est fort possible que l’adaptation américaine soit à la hauteur, voire meilleure que celle danoise, et au fond, quelle importance. L’objectif est le même, celui de divertir des gens, de les marquer, de les faire réfléchir, de les émouvoir, de les surprendre !
Aller le voir et dites moi ce que vous en avez pensé.

Synopsis :
À la fin du 19e siècle, un aristocrate anglais établi à New York revient au manoir familial situé dans un paisible hameau pour élucider le mystère de la disparition de son frère. Il découvre qu’une malédiction frappe sa famille.
Mon avis :
Pas emballée ! Seuls points positifs de ce film, la photographie et l’ambiance. Les décors sont superbes, emprunt du genre gothique, et offrent des images envoûtantes.
Mais voilà, en dehors de cela, beaucoup de points négatifs, à commencer par une sensation de manque, d’oubli en sortant de la salle. Il manque des scènes non ? Drôle d’impression que celle de n’avoir pas tout vu, d’avoir été privé de moments clefs, de longueurs. Certes on ne s’ennuie pas une seconde mais certains passages auraient mérité d’être approfondis et développés. La psychologie des personnages est quasiment inexistante (les relations les liant survolées) et la musique envahissante. Le jeu des acteurs s’en trouve appauvri et l’histoire peu fouillée et prévisible. Pas de surprise ni de suspens, vous savez tout dès le début.
Peut être que les adeptes de films old-school, d’histoires de loup garou s’y retrouveront. Moi non. Il me manque beaucoup d’ingrédients pour apprécier ce film.
Pas encore lu mais il faut absolument que je me le procure !!!! Je vous en dirais plus quand je l’aurai lu..


Résumé :
Malek et son pote Ben ont décidé de tenter leur chance à New York. Nous sommes en 2003 et le souvenir du 11 septembre reste ancré dans les mémoires. C’est pourquoi, à la douane, Malek est séparé de son ami et conduit dans une salle isolée. Il découvre alors qu’il est Arabe avant d’être français, un dangereux muslim. Commence alors pour lui une descente aux enfers, un véritable cauchemar qui le font sombrer sombrer peu à peu dans un délire paranoïaque et schizophrénique
Critique :
C’est dans une écriture très crue, directe et parfois violente que l’auteur nous emmène dans la tête de ce jeune Malek. Il nous interpelle, s’adressant au lecteur continuellement, à travers l’écriture d’un journal intime relatant sa descente aux enfers. On comprend que son cauchemar l’a mené droit à l’hôpital psychiatrique. Son histoire mêle le quotidien dans ce lieu, aux événements qui l’y ont amené. Des passages assez rudes et violents s’entremêlent à d’autres beaucoup plus poétiques et légers. Ce roman est un vrai coup de poing qui vous frappe de plein fouet et vous laisse désemparé devant l’incompréhension , l’ignorance et la bêtise humaine. L’auteur ponctue son texte de multiples références cinématographiques, musicales et littéraires donnant au récit un rythme et une saveur particulière, resserrant un peu plus le lien entre le lecteur, pour qui ces références font écho, et Kamel. Questionnement identitaire, désillusion, intégration, peur de l’autre, autant de thèmes abordés par ce roman et qui en font un roman ancré dans notre société et nos problématiques contemporaines.