avril 30th, 2010 §
Un peu de musique pour changer. Pour d’autres sensations mais toujours le même but, s’évader.

Parce qu’il est des mélodies qui nous rappellent des instants, des émotions..
Parce que souvent, on aime écouter la musique qui sied à notre humeur..
Allonger sur mon lit. Le casque sur les oreilles. J’écoute la BO de L’été de Kikujiro. Suivront d’autres mélodies composées par Hisaishi pour les films de Kitano.
Si vous n’avez jamais entendu parler de Joe Hisaishi ni de Takeshi Kitano, voilà qui répare ce manque !
C’est simple, si vous aimez Miyazaki, vous aimez Joe Hisaishi. Si vous aimez Kitano, vous aimez Joe Hisaishi.
Si là vous trouvez que je vous parle chinois (enfin plutôt japonais), allez jeter un œil au Site de Joe Hisaishi.
Et promis bientôt je vous parlerai du réalisateur Takeshi Kitano.
Bon weekend à tous !
avril 29th, 2010 §
Si comme moi, vous n’êtes pas un adepte du manga, voilà qui devrait vous réconcilier pour de bon. Pour être honnête, c’est surement le premier manga que j’ai lu. Il y en avait bien eu d’autres avant lui mais ils n’ont pas dépassé le stade du feuilletage.
Je ne sais pas vous, mais moi, je me suis toujours fait avoir quand je voulais lire un manga. La couverture est toujours alléchante, en couleur et tout et puis une fois qu’on l’ouvre : déception. Pas de couleurs et puis, je ne sais pas, je trouve le dessin très fade, trop grossier et peu élaboré. Vous allez me dire, je ne suis pas tombée sur les bons. Peut être. J’avoue être une totale néophyte.
Je vais donc vous parler avec ma sensibilité (bon d’accord, c’est un peu, oui ok, toujours ce que je fais).
NonNonbâ c’est un dessin riche, détaillé à dominante noir pour les décors et plus
caricatural, plus simple pour les personnages leur insufflant beaucoup d’expressivité.
L’histoire (éditeur) : Nous sommes au début des années 1930, dans une petite ville de la côte ouest du Japon. NonNonBâ, une vieille dame mystique et superstitieuse, est accueillie dans la famille du jeune Shigeru. Encyclopédie vivante des croyances et légendes populaires de la région, elle abreuve l’imaginaire déja débordant du garçon d’histoires de monstres et de fantômes.
A la fois récit initiatique, et fantastique NonNonbâ est un manga riche de leçons de vie d’où l’on sort grandi.
On y apprend beaucoup de la culture nippone traditionnelle (et notamment des yôkai) et on se laisse porter par un récit tantôt drôle, tantôt philosophique où se déroulent des instants de vie, doux et amères.
A lire absolument..
MIZUKI Shigeru. NonNonbâ. Paris : Cornélius (coll. Pierre), 2006
Du même auteur :
- Kitaro le repoussant. Cornélius, 2007 (8 tomes)
- 3, rue des Mystères (et autres histoires). Cornélius, 2006 (2 tomes)
- Yôkai. Dictionnaire des monstres japonais. Pika, 2008 (2 tomes)
- Opération mort. Cornélius, 2008
- Mon copain le kappa. Cornélius, 2010
avril 25th, 2010 §

Synopsis (allociné) :
Votre fille sort avec un sale type ? Votre soeur s’est enlisée dans une relation passionnelle destructrice ? Aujourd’hui, il existe une solution radicale, elle s’appelle Alex. Son métier : briseur de couple professionnel. Sa méthode : la séduction. Sa mission : transformer n’importe quel petit ami en ex. Mais Alex a une éthique, il ne s’attaque qu’aux couples dont la femme est malheureuse.
Alors pourquoi accepter de briser un couple épanoui de riches trentenaires qui se marie dans une semaine ?
Mon avis :
Agréablement surprise ! Je m’étais faite une idée peu élogieuse de ce film et ma foi je dois avouer qu’il n’est pas si mauvais. De quoi passer un bon moment donc je le conseille.
L’idée est originale et reflète indubitablement les pensées de bon nombre d’entre nous ! Qui ne s’est jamais interloqué : « Mais pourquoi ces deux là sont ensembles ? » « C’est un vrai macho » ou encore « elle se tape tout l’quartier, il mérite mieux ». Parfois on aimerait bien rendre service à une connaissance et lui ouvrir les yeux sur l’erreur qu’elle est en train de faire. Si seulement on avait sous le coude Alex et son équipe de choc !
Les trois compères « briseur de couples » sont géniaux, surtout François Damien et Julie Ferrier. La prestation de Vanessa Paradis ne m’a en revanche pas convaincue plus que ça mais c’est peut être surtout son personnage qui m’énervait ! Romain Duris se prenant pour Patrick Swayze ça vaut le détour ! Les répliques et les situations sont cocasses et drôles. Une bonne comédie française avec des premiers et seconds rôles au top. On aimerait en voir plus souvent…
C’est léger, rythmé, drôle, et ce jusqu’à la fin.
Le genre de comédie romantique où, certes, on connait la fin mais où l’on ne voit pas le temps passer !
avril 20th, 2010 §

Quartier lointain, tome 1
Il est des livres qui vous font voyager, qui vous déconnecte de la réalité. C’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant ce manga. Je me suis laissée emporter par l’époque, les évènements et en le fermant, une pointe de nostalgie m’a envahie. Il m’a fallu un temps d’adaptation pour retourner à la réalité. J’aime cette sensation, cette impression de s’être évadé le temps de quelques mots ou dessins.
Introspection, quête de vérité, volonté de modifier le passé pour un autre présent, revivre son enfance et se rendre compte de toutes ces choses qu’on a aimées, des odeurs, des personnes, des lieux..voici tout ce que vous trouverez dans ce manga (ou roman graphique, comme on veut). Une invitation au rêve, d’une grande sensibilité.

Quartier lointain, tome 2
L’histoire ? Celle d’un homme proche de la cinquantaine, qui se retrouve l’année de ses 14 ans, dans sa ville natale. Rêve ou magie, peu importe au fond. Il lui est permis de revivre cette période de sa vie, période durant laquelle son père a disparu sans laisser de trace, laissant sa famille sans un mot.
Je ne vous en dis pas plus alors bonne lecture à vous…
TANIGUCHI Jirô, Quartier lointain tome 1, Ed. Casterman (coll. écritures), 2002
TANIGUCHI Jirô, Quartier lointain tome 2, Ed. Casterman, (coll. écritures), 2003
avril 20th, 2010 §
Autre réalisateur qui me tient à cœur et qui ne cesse de me surprendre : Michel Gondry
Son nom ne vous dit rien ? Peut être que je devrais vous rafraîchir la mémoire avec quelques films, publicités, ou clips !
Filmographie :
- Human Nature
- Eternal Sunshine of the Spotless Mind
- La science des rêves
– Be Kind Rewind
Quelques publicités :
- Nespresso, The Boutique avec George Clooney(2006)
- Air France, Le passage (1999), Le nuage (2002)
- The Levi’s, Mermaids (1996), Drugstore (1996), Bellybutton (2001), Swap (2002)
- Nike, The Long Long Run (1999), Leo (2000)
Quelques clips (la liste est plus que longue !):
- Daft Punk, Around the world
- The Rolling Stones, Gimme Shelter, Like a Rolling Stone
- The White Stripes, The Ardest Button to Buton, Dead Leaves and the Dirty Ground, Fell in love with a Girl
- Bjork, Declare Independence, Bachelorette, Joga, Isobel
- Noir désir, A l’envers à l’endroit
- Lenny Cravitz, Believe
- Les Wampas, Comme un ange
- The Vines, Anysound, Winning Days, Ride
- Radiohead, Knives Out
Gondry, c’est du rêve en boîte ! J’ai vu trois de ses films et les ai tous aimés. C’est décalé, drôle, et pour mes préférés (La sciences des rêves et Eternal Sunshine) magique et poétique. D’ailleurs j’ai décidé de vous présenter l’un d’entre eux car j’en suis une fan inconditionnelle.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind :
Et s’il vous était possible d’effacer vos souvenirs, le feriez-vous ? Clémentine, elle, sur un coup de tête et parce qu’elle ne voit plus que les mauvais côtés de son histoire d’amour, fait effacer de sa mémoire toute trace de sa relation. Joel, effondré décide d’en faire autant. Mais voilà, au fur et à mesure que les souvenirs défilent, il redécouvre tout ce qu’il aime chez Clémentine. S’engage alors une lutte de la dernière chance dans son subconscient pour tenter d’inverser le processus..

Ce film est un chef d’œuvre. Il m’a bouleversé comme jamais et fait beaucoup réfléchir.
L’amour c’est jamais tout rose et c’est un des rares films qui transcende la réalité à ce niveau là. Il s’approche au plus près de ce que tout un chacun peut ressentir, vivre lorsqu’il aime. Pas de surenchère, pas de mièvrerie, juste deux personnes avec leurs qualités, leurs défauts et en proie avec les affres de l’amour.
Le scénario est ultra original et réussi. On peut s’y perdre la première fois, quand il s’agit de distinguer le passé du présent, le rêve de la réalité mais on est vite captivé par la suite. L’interprétation des acteurs est géniale (ovation pour Jim Carrey et Kate Winslet). Joel et Clémentine sont des personnages incroyablement différents et très attachants. L’un est réservé et naïf, l’autre excentrique et délurée. On a tous une Clémentine ou un Joel au fond de nous, et on aimerait tous, comme le laisse présager le film, avoir une âme sœur qui nous attend quelque part. Cette histoire m’a tellement touchée que même une fois le film fini, je pleurai toujours. Mais ne vous affolez pas, on rit souvent aussi ! Je vous ai mis de côté quelques citations :
« Je suis pas un concept Joel, je suis juste une fille paumée qui cherche sa propre paix intérieure. Je suis pas parfaite ! »
« Je peux mourir maintenant, Clem,
Je connais le bonheur,
Je n’avais encore jamais éprouvé ça,
Je suis tout à fait là où j’ai envie d’être. »
« How happy is the blameless vestal’s lot!
The world forgetting, by the world forgot.
Eternal sunshine of the spotless mind !
Each pray’r accepted, and each wish resign’d »
Traduction française (très libre) dans le film :
« Vous qui dans les langueurs d’un esprit monastique,
Ignorez de l’amour l’empire tyranique,
Que vos coeurs sont heureux puisqu’ils sont insensibles.
Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuit paisibles. »
- Extrait d’Eloisa to Balder, poème d’Alexander Pope
Voilà. Avant de vous laisser, j’ai oublié de préciser que le scénariste s’appelle Charlie Kauffman et qu’il est aussi l’auteur de, Dans la peau de John Malkovitch.
Ceci étant fait…à vos écrans !
avril 15th, 2010 §
Durant mon « égarement » au salon de Montreuil de cette année, je suis tombée sur le stand des éditions Soleil et j’y ai fait une agréable découverte.
La collection Métamorphose. Enfin non, pas exactement. Laissez-moi vous conter cette rencontre..

J’ai d’abord découvert le livre Eco. Les illustrations sont superbes et j’ai trouvé l’histoire originale. Il s’en dégageait un petit côté obscure et poétique qui me plaisait. L’histoire ? C’est celle d’une petite fille délaissée qui voit l’occasion de prouver ce qu’elle sait faire le jour où ses parents, couturiers de renom, lui confient une mission. Seulement voilà, elle échoue, se retrouve maudite et…pour connaitre la suite il faudra lire le livre !! J’ai donc noté tout ça dans mon portable pour ne pas oublier d’y jeter un œil quand j’en aurai le temps.
Mais ce n’est qu’à Noël que la collection Métamorphose à refait surface dans ma tête, en flânant dans une librairie. Mes yeux ont été happés par un gros coffret aux illustrations intéressantes. Je m’approche et je lis : Billy Brouillard, les comptines malfaisantes .

Émerveillement. Ce titre est génial et éveille ma curiosité. Il me rappelle l’univers de quelqu’un dont j’apprécie le travail..mais qui cela peut-il bien être ? Bref, je tourne la chose dans tous les sens mais, flûte, impossible de l’ouvrir, il est protégé par un film. Par chance, non loin de là, Billy Brouillard, le don de trouble vue attend sagement que j’effleure ses pages. Je suis conquise. C’est décalé, noir, poétique..j’adore. Dans cette BD vous trouverez des poèmes, des portraits, des pages d’encyclopédie inventées par ce petit homme, tout un univers drôle et cruel. (Clothilde en parle plus en détail sur son blog)

Attention, l’aventure Métamorphose n’est point finie les amis ! Il y a peu, j’ai découvert un autre livre de cette collection et pas des moindres ! Les contes macabres d’Edgar Allan Poe illustrés par Benjamin Lacombe !!!! Oui oui oui ! Cette collection est faite pour moi, c’est incroyable. Les dessins de Benjamin Lacombe sont exquis et illustrent à merveille 7 nouvelles noires et fantastiques de ce grand auteur qui en a inspiré plus d’un.
Métamorphose est une collection à suivre de près ! Un vent burtonnien souffle sur les éditions Soleil !
Alors rendez-vous dans votre librairie préférée…
POE Edgar A., LACOMBE Benjamin, Les contes macabres, Ed. Soleil (coll. Métamorphose), 2009
BIANCO Guillaume, Billy Brouillard : le don de trouble-vue, Ed. Soelil (coll. Métamorphose), 2008
BIANCO Guillaume, Billy Brouillard : les comptines malfaisantes, Ed. Soleil (coll. Métamorphose), 2009
avril 13th, 2010 §
Je tenais à partager ce livre et ce film avec vous car tous deux m’ont beaucoup touchée.
J’ai connu le film bien avant de lire le livre et c’est bien l’une des rares fois ou cela m’est arrivé. J’ai toujours peur d’être déçue. La lecture c’est incroyable pour cela. Notre esprit s’invente des visages, des odeurs, des sensations à l’infini et les images prennent vie dans notre tête, grâce à quelques mots couchés sur du papier. Alors lorsqu’on nous impose une vision des choses au cinéma, dur dur de ne pas être un tantinet déçu.
Je pense que l’inverse est moins évident quoique possible. Pour Je vais bien ne t’en fais pas, je suis contente d’avoir pu voir le film avant car il m’a énormément plu. L’histoire est magnifique bien que triste et tragique. Les personnages sont tout en pudeur, en non-dits mais ils éprouvent des sentiments si intense que s’en est plus qu’émouvant.

J’ai presque été déçue lorsque j’ai découvert le livre et les différences qui existent entre les deux œuvres. Mais la déception est vite passée. Écrit très simplement, usant de phrases brèves, Olivier Adam nous offre un premier roman subtil et bouleversant. J’avais beau connaître le dénouement de l’histoire, les mots sont tellement justes et ce secret tellement beau et tragique à la fois que j’ai fermé le livre, une larme coulant le long de ma joue.
Je ne sais s’il vaut mieux lire le livre ou voir le film en premier. Tout ce que je peux vous dire c’est que les deux en valent la peine.
ADAM Olivier, Je vais bien ne t’en fais pas, Ed La dilettante, 2006, 192 p.
Adapté au cinéma par Philippe Lioret
avril 12th, 2010 §
Une marche/course au profit de la lutte contre le cancer du sein
Depuis 2002, l’association Odyssea organise des journées de course/marche dans une dizaine de villes françaises au profit de la lutte contre le cancer du sein.
L’argent versé à l’inscription est reversé à des associations locales.
Si l’on s’inscrit avant le 20 avril, il me semble que l’inscription est de 9 euros. C’est peu, c’est pour la bonne cause et c’est bon pour la santé.
J’y ai participé l’année dernière et ça m’a beaucoup ému de voir cette immense coulée rose (tous en t-shirt rose), courir ou tout simplement marcher au nom d’une même cause. Des hommes, des femmes, des enfants.
Si vous cliquez sur l’image, vous atterrirez sur le site officiel et vous pourrez vous inscrire. (il faut un certificat médicale de moins d’un an).

J’espère y croiser des Nantais que je connais…tenez moi au courant si vous y allez.
Pascaline
avril 12th, 2010 §

Synopsis (allociné) :
Blanc et Noir, deux orphelins, sèment la terreur dans les rues de Takara, la ville « trésor ». Rackettant bandits, yakuzas et fanatiques religieux, les deux gamins, surnommés “les chats” pour leur agilité, sont pourtant très différents. Alors que Noir apparaît dur et enragé, Blanc est innocent et lunaire.
Tout bascule le jour où un puissant yakuza décide de les éliminer afin de refaçonner la ville à son image. Mais le pire danger pour les deux frères pourrait venir de leurs démons intérieurs qui menacent de broyer leurs âmes.
Mon avis :
Amer Béton, réalisé par Michael Arias (the animatrix) en 2006, est une adaptation du manga écrit par Taiyo Matsumoto.
Cet animé je l’ai découvert grâce à Clothilde (bookofclo). Si tu passes par là : merci !!!
Pourquoi j’ai aimé ? Le graphisme des décors et l’animation sont magnifiques. Certains diront que les personnages sont moins bien fait. Moi j’aime ce trait irrégulier qui contraste avec le reste. Tout ça est une affaire de goût.
L’histoire est philosophique et poétique à souhait. Mais elle est aussi sombre et violente par moment. La vie en sommes.
Blanc et Noir me rappellent deux personnes. Je vais vous citer un passage du film qui m’a beaucoup émue. Blanc discute avec un policier qui lui demande si Noir lui manque et voici ce que lui répond Blanc :
Il manque beaucoup de vis à Blanc. Des vis pour mon cœur. Dieu m’a créé cassé. Et lui aussi. Noir aussi. Il lui manque aussi des vis, des vis pour son cœur. Noir est cassé lui aussi. Mais j’ai toutes les vis dont il a besoin.
Comme dirait un des yakusas du film, « l’amour est tout ce dont on a besoin » !
avril 10th, 2010 §

Synopsis (allociné) :
Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage.
Mon avis :
A voir absolument. Ce film est d’une sensibilité et d’une profondeur incroyable. Poignant, émouvant, révoltant..tout cela à la fois.
Encore une fois, on est témoin de ce que l’homme peut être capable de faire lorsqu’il aime. Certains sont prêt à mourir, d’autres à relever tous les défis, à affronter tous les dangers, à se battre pour celle qu’ils aiment. Bilal lui, il veut retrouver sa bien aimé qui vit en Angleterre et pour cela, il est près à traverser la Manche à la nage. Simon quant à lui décide de s’engager, de prendre des risques pour une cause afin de reconquérir son ex femme. Parce qu’au bout du compte, « le bonheur n’est réel que s’il est partagé » (Into the Wild).
Des acteurs au jeu juste et remarquable, une histoire qui aborde un problème actuel, celui de l’immigration clandestine et un scénario qui tient la route et qui ne s’embarrasse d’aucune futilité.
Après le très réussi Je vais bien ne t’en fais pas, Philippe Lioret signe un autre film sobre dans sa réalisation, fort, intense et bouleversant.