Fée moi rêver

27/06

Aujourd’hui est notre dernier jour. Nous prenons le temps de faire un tour dans le centre ville. Nous regretterons jusqu’à la fin des temps d’avoir fait l’impasse sur le musée du pénis vous vous en doutez et rapportons quelques souvenirs (cela concerne bien entendu les gens qui ne perdent pas leurs affaires..sans commentaires).

Je vous passe la scène mi panique/mi drôle où Manon croit avoir perdu le billet du retour en bus pour l’aéroport. On ne change pas une équipe qui gagne.

Et nous voilà de nouveau dans l’avion. Nos pieds foulent le sol français. Paris, ta pollution, tes bâtiments, ton bitume, tes habitants..Paris tu m’étouffes déjà.

J’ai du mal à quitter l’Islande. C’est la première fois que je ressens cette sensation. Mon corps est déjà loin mais mon esprit s’est perdu au coeur de cette île étonnante. Le paradis pour les amoureux de la nature et les photographes. Une terre de glace et de feu qui respire sous vos pieds. Un pays de contrastes, rude et brut.

L’Islande coule dans mes veines pour toujours et je me suis faite une promesse, celle d’y retourner.

26/06

Il est 6h !!!!! Debout !! Quoi ? Non là il est 5h Manon… »hum, je crois que je me suis trompée d’une heure me dit elle encore endormie ». Sans blague. Sacré bretonne. On ne vaut pas mieux l’une que l’autre avec nos boulettes. Un petit déjeuner de compétition et c’est parti pour nos dernières 6h30 de marche.

Premier tronçon en descente. Je surveille du coin de l’œil ma partenaire en cas de glissade. J’essuie quelques dérapages moi même car ça descend à pic et ça glisse dans les cailloux. On enchaine avec un passage où nous devons nous aider d’une corde pour grimper et passons au dessus d’un petit torrent. A la suite de quoi nous apprécions un peu de plat..et allez savoir pourquoi mais le plat ça nous donne envie de chantonner. Alors pour la énième fois nous fredonnons L’hymne de nos campagnes (qui devient notre hymne islandais)…pourquoi pas Et quelques minutes plus tard, en pleine montée (la fatigue se faisant sentir), c’est la crise de fou rire. Les nerfs lachent, nous nous retrouvons à donner des noms à nos énormes sacs a dos qui nous font penser aux carapaces des tortues Ninja..je vous laisse imaginer la scène. D’autant qu’il n’est pas aisé de marcher dans du sable et que nous montons.

Les paysages que nous traversons nous sembles plus fades qu’au départ et nous en avons plein les pieds. Une montée hard, une traversée de gué , une forêt plus loin et nous voilà à Porsmork.

Nous nous dirigeons vers le refuge le plus proche et nous jetons littéralement sur notre premier vrai repas depuis quatre jours…un régal !!! On recharge les portables et on se pose (enfin on s’avachit) dans un canapé aux côtés de deux italiens.

16h sonne. Hop nous grimpons dans le car qui après 3h30 de route nous dépose à Reyk. Ca sent la fin du voyage et on n’aime pas du tout.
Nous prenons la direction de chez Baptiste (pour ceux qui prennent le train en cours de route et bien tant pis, il faudra revenir au début^^). Ce dernier a préparé des crêpes !! C’est royal. Mais le must dans tout ça, c’est la douche. Et vu la couleur de l’eau, il y en avait bien besoin On papote jusque tard avant de sombrer dans les bras de Morphée..

25/06

Bien dormi ?  Le refuge deluxe est ultra bruyant et ses occupants se croient seuls bien évidemment. A 10h nous décollons et entamons la journée par un..passage de gué, suivi d’un deuxième quinze minutes plus tard..non ce n’est absolument pas fatigant d’enlever ses gros godillots avec tout le barda sur le dos et de se sécher pour tout recommencer quinze minutes après..mais c’est ça aussi l’aventure les amis..et on adore !

6h de marche nous sépare de notre prochaine halte, dont une bonne partie se fait au milieu d’un paysage lunaire, mélange de cendre et de sable. La seule note colorée est celle de petites fleurs violacées qui tentent de survivre dans ce gris environnant. En soi, c’est assez spectaculaire mais très monotone comme décor. Pas mécontentes nous sommes lorsque nous arrivons à la hut, d’autant que le ciel a pris la couleur du paysage et que les températures ont chuté.

Au refuge, pas de gardien. Tout le monde s’installe où bon lui semble. Dans la notre, Emeline et Alpin et surtout, du Swiss Miss (chocolat chaud au chamallow). Trois tasses plus tard deux belges se joignent à nous. Puis tout un groupe d’espagnol débarque, n’ayant pas de gaz dans leur hut. Plus besoin de chauffage, c’est un vrai sauna ici.
Il faut dormir car demain nous nous levons à 6h15 car nous voulons arriver de bonne heure à Porsmork avant de rentrer sur Reykjavik.

24/06

Impossible de se réveiller tard et pourtant nous ne décollons qu’à 9h45, après tout le monde. La météo prévoit quelques averses mais rien de méchant.

La journée commence par la traversée de cette plaine immaculée que nous apercevions depuis le refuge. Nous suivons les traces de nos prédécesseurs en tachant de ne point trop s’en éloigner car à certains endroits, il se peut que nous tombions sur une crevasse. Prudence donc. S’ensuit une belle grosse montée puis une vue encore une fois splendide. Des montagnes mordorées ponctuées ça et là d’immenses coulées de glace. Nous traversons ce paysage magique, magnifié par les timides rayons du soleil qui les habillent de mille reflets. Premier passage de gué en sautillant..easy. S’ils sont tous comme ça, ça sera une partie de plaisir mais nous en doutons.

Au menu ce midi, du hachis parmentier..lyophilisé of course mais avec vue sur une  belle chute d’eau.  Et plus loin, une vue à couper le souffle. A notre gauche, un immense glacier et en face depuis nos rochers dorés nous découvrons une vallée verdoyante où se dressent quelques monts tachetés de neige. Au loin un lac. C’est là bas que nous nous rendons. Pour cela une descente assez raide dans laquelle Manon nous gratifie de belles glissades Les genoux en prennent un coup et il nous tardent d’arriver en bas. Après 30 minutes, le chemin débouche sur un autre gué, bien plus large et profond que le premier !! Il nous faut remonter notre pantalon jusqu’aux genoux et enlever les chaussures. Je cherche l’endroit le moins périlleux et m’engage sans les sacs pour tâter le terrain et le courant..c’est qu’il ne fait pas semblant !! Et je n’ai jamais mis les pieds dans une eau aussi gelée de toute ma vie..bah oui évidemment ça descend tout droit du glacier. C’est pour le moins vivifiant. Plus d’une heure de marche nous sépare désormais de la prochaine hut. En chemin, et ce malgré les nuages menaçant, petite pause macro. Un troisième gué sans grande difficulté et nous voilà arrivées.

Ceci est votre chambre mesdemoiselles…deux lits et une porte ! Oui oui, vous avez bien lu. Pas de dortoirs et une chambre pour nous (il faut dire que nous nous sommes légèrement ruées sur la dite chambre deux places^^) Et l’info de première importance : une douche chaude. Youhou.
Notre demeure pour la nuit a vue sur le lac..que demander de plus ? Un sac moins lourd peut être. La fatigue commence à se faire sentir, tout comme les épaules qui crient leur douleur. Après un repas identique à la veille (riz, soupe, crakers), une petite balade digestive, nous nous glissons dans nos duvets et sombrons dans un doux sommeil. Demain avant dernière étape avant Porsmork.

23/06

Se réveiller face à une paire de fesses (en slip rassurez-vous) ça n’a pas de prix. Manger son premier petit dej’ lyophilisé non plus !!! Hummmm
9h10, départ pour notre premier jour de marche. Ca grimpe dur..les presque 15 kg que nous portons sur le dos (et devant puisque j’ai aussi l’APN) ne nous facilitent pas la tâche.

Nous traversons une longue étendue de lave séchée, débouchons stupéfaites sur de magnifiques montagnes aux couleurs dorées..et ça monte toujours. Nous sommes bien obligées de faire une halte pour nous débarrasser des couches superflues. Nous gratifions donc quelques randonneurs et ces maginifiques montagnes de nos splendides culottes, le temps d’enlever le leggins qui est de trop !

Après quelques kilomètres entourées de teintes pastels et dorées, interrompues ici et là par de petits napperons neigeux ainsi que quelques  fumeroles, nous tombons sur une immense étendue immaculée. Seuls apparaissent au loin quelques rochers noirs qui viennent agrémenter ce paysage épuré. C’est encore une fois inattendu et tellement beau. Nous faisons du sur place en faisant croustiller la neige sous nos pieds (ai-je besoin de préciser que ça monte toujours ??). Un pique nique s’impose pour reprendre des forces et puis nous ne savons pas vraiment quand le refuge va nous apparaitre. Et bien la réponse 30 minutes plus tard les amis Petite anecdote quelque peu morbide, car à l’endroit où nous ripaillons est érigée une plaque commémorative pour un jeune homme de 25 ans décédé en 2004 à cet endroit. Il est bon de rappeler au randonneur que la nature est imprévisible et que certaines règles sont à respecter. Je suis parcourue par quelques frissons de tristesse pour cette jeunesse interrompue si brutalement.

Nous attaquons la montée sur cette croute blanche (et oui, tout se mérite) et bientôt, au loin, se profile la silhouette du premier refuge, perdu au milieu d’une autre étendue blanche. Qu’il est bon de poser nos sacs à terre et de se prélasser au soleil. Ah oui, j’ai oublier de préciser que contre toute attente, nous avons chaud et nous sommes en tshirt et short ! Il est 14h45 et ce bain de soleil est d’une douceur incroyable. Les randonneurs commencent à arriver. Il est temps pour nous de grimper le kilomètre qui nous sépare du sommet de la petite montagne face au refuge, afin de profiter de la vue. Et quelle vue ! Je suis tellement heureuse d’être là, et de savourer chaque instant. Je me sens privilégiée et tellement vivante.
Bon, il est temps de redescendre. Plus les minutes s’égrainent plus le refuge se remplit. Oh mais seraient ce les Francais rencontrés à Vik ? (c’est là qu’on voit ceux qui n’ont pas sauté de passages^^) Nous passons la soirée à papoter chaleureusement, à échanger des bons plans. Nous nous rendons compte qu’on aurait pu facilement nous rendre au prochain refuge dans la même journée mais nous avons choisi de prendre tout notre temps car de toute façon, notre lit est réservé et il nous est impossible d’annuler.
Le nez plongé chacune dans nos carnets de bord, à la lueur de nos frontales..ainsi s’achève notre première journée de marche au coeur de l’Islande.

22/06

Après un doux sommeil réparateur(ah les refuges), nous émergeons. Au programme une tite rando de 13.3 km répondant au doux nom de Ljotipollur. Un temps splendide, des couleurs magnifiques, que demander de plus ? Une ptite sieste au milieu de nul part, étendues sur de la mousse. Au retour, achat de victuailles pour le matin car nous sommes « just » niveau bouffe.
On se pose sur la terrasse en bois, doigts de pieds en éventail et soleil sur la peau.. (à chaque fois que nous enlevons nos chausseeeettteeees nous pensons à nos deux compagnons de route^^)
Nous savourons notre dernier « vrai » diner avant le trek. Manon file barboter dans la source d’eau chaude à proximité et moi je file prendre une douche..gelée ! Ah ba oui il faut payer pour avoir de l’eau chaude. Je suis ressortie rouge tellement j’avais eu mal ! Ma peau était raffermie ça c’est sur..
Une balade sur le site pour immortaliser les reflets mordorés dont les montagnes se parent et hop au lit. Car demain, c’est le début de l’aventure..

21/06

Ce que vous ignorez à ce stade du récit, c’est que nous devions passer encore une nuit à Svinafell et puis prendre un car pour rejoindre le départ de notre trek au Landmanalaugar.
Mike et Jack se rendant eux aussi dans ce coin nous ont gentiment proposé de nous emmener. Comment refuser ??? C’est ainsi que nous nous sommes retrouvées entassées comme des sardines (je pèse mes mots^^)dans leur Jimny.

Petit flashback : ptit dej’ avec Mike, Jack et nos charmants voisins. Les gars partent à Skaftafell. Nous payons nos nuits et annulons la dernière. Nos voisins se proposent de nous déposer à Skaftafell (oui, nous avons de la chance). Mais à ce moment là, Mike débarque pour venir récupérer son portable (oh un autre boulet) et nous embarque au passage. Petite rando de papi au pieds du glacier, rencontre avec un couple de canadiens vraiment sympathiques (nous avons fait de la pub pour la Bretagne, oui oui) et pique nique sur le parking en attendant les gars.

Plus moyen de bouger un doigt de pieds. Ca devient vite un vrai sauna là-dedans, d’autant qu’après une blagounette, les gars décident de mettre le chauffage à fond. Non mais je vous jure ! Croyez nous ou pas, c’était pourtant chouette (vidéo à l’appui).

Il fait gris et quelques gouttes viennent parfois s’écraser sur le pare-brise mais cela n’entrave en rien la beauté des paysages que nous traversons. Le temps passe vite avec eux et le rire est souvent de mise. Heureusement que Mike gère à la conduite car il y a plusieurs passage de gués. Arrivés au refuge nous nous enquerrons de la place disponible (ba oui, nous avons un jour  d’avance). Nous prenons nos quartiers et partageons un dernier repas avec les gars (et oui, toutes les bonnes choses ont une fin). Snif, c’est le moment de se séparer..

Les gars si vous passez par là chauuuuuusssseeeeeeette

20/06

Les gars nous réveillent à 7h30. Nous petit déjeunons ensemble et taillons la route chacun de notre côté…mais nous nous reverrons sans doute le soir.
Après 45min de car, nous découvrons Jokulsarlon. Un lac au pied du glacier, où flottent de nombreux icebergs. Le spectacle est à couper le souffle. Dommage que la lumière ne soit pas au rendez-vous.

L’après midi nous partons marcher pendant 1h30 sur un bras du glacier. Le guide me fait penser au nain dans Game of Thrones (une série carrément géniale si vous ne connaissez pas). Oui bon, vous allez me dire « mais qu’est ce qu’on s’en fout ». C’est juste une petite anecdote qui m’a fait sourire car à un moment il nous fait remarquer qu’une scène d’une série fut tournée sur ce glacier…une série géniallissime…Game of Thrones Voilà.

Au retour dans la camionnette Manon et moi ne pouvons nous empêcher de rire toutes les trente secondes c’est à dire à chaque fois que nous prenons des virages et que toutes les têtes devant-nous se secouent dans le même sens..oui bon vous ça ne vous fait certainement pas rire mais je vous assure que c’était drôle^^

Nous laissons un mot sur le pare-brise des gars et commençons le stop. Une voiture s’arrête après quelques minutes. On se parlent en anglais jusqu’à ce qu’un mot français s’échappe de leur bouche !!! Ah bin euh salut
Arrêt à la station service ravitaillement. Papotage avec une bretonne originaire de la république Tchèque. le monde est petit tout de même
Retour à pieds sous une super lumière de fin de journée. Soupe, thon-maïs et brownie et on se glisse sous la couette. Pas de nouvelle des gars …toc toc…ah on a de la visite. Et une soirée de plus en leur charmante compagnie..

19/06

Départ de Vik tôt le matin et début du stop à la station service. Un couple autrichien nous prennent gentiment dans leur..camping car ! Trop la classe. C’est parti pour une bonne heure de route. Nous traversons des payasages étonnants. De grandes étendues de sable noir parcourues par des bras de rivières coulant du glacier, puis un paysage lunaire et des montagnes aux innombrables nuances de vert sillonnées par des coulées noires. Évidemment, il faut le voir pour se rendre compte. C’est d’une beauté incroyable.
Le couple nous dépose au milieu de nul part, c’est à dire à Svinafell, notre campement ! Il pleut et nous avons encore quelques mètres à parcourir avant d’atteindre les premières « maisons ».  Alors on enfile les ponchos (nous et nos sacs). Dépôt des sacs à l’accueil (nos chambres ne sont pas prêtes) et nous nous faisons driver jusqu’au point de ravitaillement le plus proche, à 5km.
Bon, on fait quoi maintenant ? Programmation de la journée en tenant compte du fait que nous sommes loin de tout. Allez, nous allons faire du stop jusqu’à Jokulsarlon. 100m plus loin..oh et puis non, on ferait mieux d’aller à Skaftafell réserver notre rando sur glacier. Allez hop, demi tour. Au bout d’un km..bon le stop ne fonctionne pas, on change de technique. Nous retournons à la station service et accostons un couple d’Islandais.

Arrivées à destination nous réservons pour le glacier (le lendemain aprem’). Puis nous partons randonner (toujours avec nos ponchos). Ca grimpe mais en haut nous sommes récompensées par une superbe vue sur le glacier. Sur le chemin du retour nous tentons de prendre en photo la magnifique cascade d’orgues basaltiques. Oui, j’ai bien écrit « tentons » car un groupe d’Italiens squatte littéralement les lieux. Et vas y que je te prends en photo devant la cascade (x20). Hey les gars c’est pas qu’il pleut un peu là bon un peu quand même !

Petit réconfort avec une pause chocolat chaud à la fin. Derrière nous ça papote en français alors je me retourne…
Nous faisons connaissance avec Mike et Jack. Ils nous proposent gentiment de nous déposer ne sachant encore où ils allaient dormir. Nous prenons place à l’arrière de leur super 4×4 Suzuki Jimny. S’ensuit un petit apéro dans notre humble demeure que nous découvrons (une chambre rien que pour nous avec une douche et une cuisine commune à trois chambres) Un repas, beaucoup de blabla, de déconnades et une petite balade plus tard et nous nous endormons tous les 4 dans 9 mètres carré !

18/06

8h. Je saute du lit (littéralement étant donné que je suis en haut) et file faire quelques pauses longues à la chute d’eau. Quelques clichés plus tard Manon me rejoint avec le petit déjeuner.
Ensuite, c’est le début de l’aventure autostop qui commence plutôt bien puisque nous n’attendons que 15 minutes. Un allemand nous emmène jusqu’à Vik où, encore une fois, nous ne trouvons personne pour nous accueillir..enfin presque. Nous faisons connaissance avec un couple de français qui part tout juste. Eux ce sont Emilie et Mathieu (retenez bien leur nom, nous les retrouverons plus tard) Ravitaillement, ptite (enfin si on veut) rando sur la falaise, en espérant voir des macareux. Ça grimpe dur, pfiou. Et ce ciel qui se fait de plus en plus menaçant…Mais la vue d’en haut est terrible ! A la pointe, nous avons vue sur l’autre côté, plage de sable noir. Oh on dirait un macareux..euh un bébé alors. C’est ridicule ! En plus il a disparu. Oh le revoilà. Ou ça ? Sors les jumelles ! Ba trop tard. Zut. Ah c’est bon..t’es sure que c’en est un ? J’sais pas, c’est noir avec un bec coloré non ?^^. Ok, on dira qu’on a vu des bébés macareux. Ok.:)

Allez, on redescend (avec de beaux dérapages contrôlés, petite dédicace à Niels..comment ça qui c’est celui là ? Vous suivez pas !^^) Petite balade sur la plage et retour au bercail. Et, toujours des chansons comment vous dire, particulières, qui sortent de ma bouche à chaque fois qu’un mot m’inspire. Je me demande comment Manon fait pour supporter ça ? ^^

Notre chambre est kitchounette avec ses petits rideaux à fleurs. Ça vaut une photo. Nos roommate aussi (pour elles, il aurait fallu filmer^^).