septembre 6th, 2011 §

Synopsis (allociné) :
Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu’ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d’une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu’il ne s’agit pas d’un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.
Mon avis :
Pourquoi pas.
J’avoue m’être bien marrée mais ça s’arrête là. Les mômes et leur interprétation font tout le film. Toute l’action autour de la fabrication du film en super 8 est top (restez jusqu’à la fin assis sur votre siège surtout). En revanche, la partie extraterrestre est de trop ! Et ce dénouement..de l’américain tout craché : bien pensant, gnangnan, politiquement correct. Qu’est ce que ça m’agace ! Beaucoup de prévisibilité dans le scénario, parfois quelques incohérences et un peu vite emballé à mon goût.
J.J. Abrams s’est fait plaisir, sans nul doute, et il nous offre un divertissement, distrayant, drôle et attendrissant sous certains aspects. Mais ne vous attendez pas au film de l’année hein…
septembre 1st, 2011 §

Synopsis (allociné) :
Cheyenne est une ancienne star du rock. A 50 ans, il a conservé un look gothique, et vit de ses rentes à Dublin. La mort de son père, avec lequel il avait coupé les ponts, le ramène à New York. Il décide de poursuivre, à travers l’Amérique, la vengeance qui hantait son père.
Mon avis :
This Must Be the Place est un film qui peut laisser perplexe. J’en conviens. Mais il ne peut laisser indifférent.
La première chose qui m’a frappée (positivement j’entends), c’est la photographie de ce film. Je l’ai trouvée géniale. On sent qu’une importance est donnée à chaque plan. Composition, couleurs, choix de lieux et paysages, tout est réfléchi. C’est soigné et graphiquement impeccable.
Ensuite, la bande son ! Un régal Du rythme quand il faut et en adéquation avec les scènes. Elle est signée David Byrne et elle déménage.
Et surtout, le jeu d’acteur. Sean Penn est tout simplement bluffant et époustouflant. Drôle, touchant, agaçant…une belle prestation en somme.
Ce que l’on peut reprocher au film, c’est d’avoir voulu aborder trop de sujets et du coup, de se contenter de les effleurer. Néanmoins, ils ont le mérite d’être soulevés : l’holocauste, l’amour, la mort, l’adolescence et la musique, la dépression, la filiation père/fils.
Enfin, ce qui peut dérouter, c’est le contraste entre cette recherche d’un nazi (sujet plutôt grave et sérieux) et les allures de road trip à travers l’Amérique que celle-ci prend. Mais, selon moi, le périple de Cheyenne, c’est avant tout une sorte de quête initiatique. Le moyen pour lui, de se trouver et de donner un sens à sa vie.
A voir..
août 23rd, 2011 §
Synopsis (allociné) :
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Mon avis :
En voilà un beau..blockbuster. Bin oui, ce film a beau être truffé d’effets spéciaux il n’en reste pas moins sympathique.
L’histoire n’a rien de surprenant et le scénario reste prévisible. En revanche, les thématiques qui en découlent donnent à cette grosse production une humanité et une émotion indéniable. Domination de l’homme sur l’animal/évolutions scientifiques et ses conséquences/avenir de l’être humain/caractère autodestructeur de l’homme, autant de sujets qui nous permettent une critique de notre société et de ses dérives. Merci la SF, merci Pierre Boulle.
Bon et puis, ce n’est pas tous les jours que les primates volent la vedette aux humains. En effet, ne cherchez pas un jeu d’acteur à couper le souffle, ou du moins pas de la part des acteurs principaux. Car c’est bien César, alias Andy Serkis (interprète de Gollum dans Le Seigneur des Anneaux) qui porte le film à bout de bras. C’est dingue tout ce qui peut se passer dans un regard !
En résumé, un film plutôt bien réussi, à la fois divertissant et émouvant.
Peut être y aura-t-il une suite
août 2nd, 2011 §

Synopsis (allociné) :
Pour empêcher le massacre des dernières antilopes du Tibet, une patrouille de volontaires part à la recherche d’un gang de braconniers sur les plateaux du Kekexili. Une poursuite impitoyable s’engage entre les deux groupes dans des conditions extrêmes, à 5000 mètres d’altitude.
Mon avis :
Si vous êtes un passionné des voyages, un amoureux transi de la nature et des grands espaces et qu’en plus la chose écologique a toute votre attention, ce film est pour vous.
Au cœur d’un environnement impitoyable et hostile, un groupe d’homme se bat pour la survie d’une espèce animale. Ces hommes ne font pas cela pour l’honneur ni l’argent. Ils risquent leur vie pour leurs croyances et leurs idéaux, pour sauver la diversité et la richesse de la planète.
L’homme est capable du pire comme du meilleur, ce film en témoigne avec justesse. Même si on ne peut définitivement pas cautionner ce qui a été fait, on ne peut occulter les difficultés de survie et de vie des habitants de ces régions où la nature pousse l’homme dans ses retranchements.
Cette histoire est inspirée d’un fait réel qui s’est passé dans les années 90.
Un film d’une grande beauté photographique avec une portée écologique, une épopée tragique et bouleversante. A voir.
juillet 20th, 2011 §

Synopsis (allociné) :
Lorsque Burt et Verona apprennent qu’ils vont devenir parents, c’est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l’endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d’autres leur donnent envie de suivre leur modèle… Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu’ils n’ont peut être besoin que l’un de l’autre pour fonder leur foyer.
Mon avis :
Pas de pathos, à la fois drôle et attendrissant, ce film met du baume au cœur, donne envie d’aimer et d’être aimé.
L’histoire n’a rien d’original en soi et pourtant, sa simplicité, la justesse du propos ainsi que la spontanéité et le naturel des personnages font de ce film un agréable moment à passer (à voir à deux c’est encore mieux)
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juin 2nd, 2011 §

Synopsis (allociné) :
La vie de Walter n’est plus ce qu’elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s’éloigne de sa famille et de ses proches. Sa femme finit par le chasser de la maison pour le bien de leurs enfants. Touchant le fond, il s’accroche malgré lui à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Par jeu ou par désespoir, il utilise cette marionnette pour extérioriser toutes les choses qu’il n’ose pas dire à sa famille et ses collègues. La marionnette devient alors comme une nouvelle personnalité, un nouveau Walter, plus positif et sûr de lui. Rapidement il reprend le contrôle de sa vie mais découvre peu à peu qu’il ne peut plus vivre sans son castor. Parviendra-t-il à se débarrasser de lui ?
Mon avis :
Bouleversant. Voilà qui résume parfaitement ce magnifique film.
Un sujet audacieux et peu traité. Un jeu d’acteur irréprochable, notamment celui de Mel Gibson qui offre une interprétation magistrale. Une histoire originale et poignante.
On commence par rire, et puis plus les minutes passent plus le rire laisse place aux larmes. Le regard que Jodie Foster pose sur la dépression est juste et humain. Il est emprunt de réalisme et on n’y trouve aucune lourdeur, que ce soit dans les émotions ou dans les actes.
Ce film est beau, vrai et bouleversant.
Un coup de cœur assurément..
mai 25th, 2011 §

Synopsis (allociné) :
A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence.
Mon avis :
Encore une belle découverte. Encore un film dont on ne sort pas indemne. Un film qui fait réfléchir. Réfléchir aux conséquences de la guerre, et qui aborde des thématiques fondamentalement humaines comme l’amour, la haine, le pardon, la vengeance et la quête identitaire.
On suit Jeanne, dans son enquête, dans sa quête qui la mène dans les pas de sa mère. A chaque étape, chaque village ou région traversée par Jeanne, c’est un peu plus de mystère qui se lève car les images qui défilent par intermittence, sont celles du passé. Sur fond de guerre civile, on retrace le destin de cette mère aux multiples visages.
Un suspens mené de bout en bout, au fil d’une histoire dramatique et poignante. Attendez-vous à être surpris et à vous prendre une belle claque cinématographique !
mai 20th, 2011 §

Synopsis (allociné) :
Printemps, été, automne et hiver. La famille et l’amitié. Amour et réconfort. Joie et peine. Espoir et découragement. La fraternité. La solitude. Une naissance. Une mort. Le temps passe…
Mon avis :
Je crois que le synopsis du film se suffit à lui même. Je ne rajouterai que quelques mots qui sont les miens.
Je pense qu’il faut avoir un certain regard, une certaine sensibilité pour apprécier ce genre de film. Il doit toucher certaines personnes et en rendre d’autres totalement indifférentes. Comme souvent, ce type de film questionne notre propre existence, nous amène à réfléchir au sens de la vie, au sens que l’on souhaite donner à celle-ci.
Another Year c’est une tranche de vie. Un an dans l’existence de gens ordinaires.
Les saisons passent et l’histoire s’articule autour d’un couple dans la soixantaine, Tom et Gerri. Ils sont sereins, ouverts et chaleureux. Un couple qui donne envie d’aimer, d’être aimé. Autour d’eux, des électrons libres. Des écorchés de la vie qui se raccrochent à la stabilité de ce couple.
Pour moi ce cinéma là, c’est du grand art. L’art de rendre le quotidien, l’ordinaire captivant. De montrer toute la complexité de l’humain. D’éclairer quelque chose que l’on recherche tous, le bonheur.
Un grand bravo aux acteurs et spécialement à Lesley Manville qui offre une interprétation extra de son rôle d’excentrico-dépressive. Mike Leigh offre ici des portraits justes et attachants à souhait.
Magnifique.
mai 14th, 2011 §

Synopsis (allociné) :
Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n’est pas du tout le cas de Summer. Cela n’empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. [...]
Mon avis :
Ah comme j’aime ce genre de film. Il vient rejoindre les petites pépites que sont Juno et Garden State. Encore et toujours du cinéma indépendant, encore et toujours dans la sélection du Sundance film festival..valeur sure !!!
Fraicheur, humour, folie, fantaisie, sensibilité, justesse, BO au top, réalisation au top, acteurs pétillants : une recette qui fonctionne et qui permet d’offrir au spectateur un cinéma de qualité et qui sait se distinguer par son audace et son originalité.
(500) jours ensemble aborde l’amour de façon moderne et il me semble très réaliste. Personnellement je me suis retrouvée en chaque personnage. C’est juste et ce qu’il y a de génial avec ce genre de film, c’est qu’on ne tombe pas dans la comédie romantique revue et corrigée, ni dans le culcul. Les choix cinématographiques sont originaux et offrent de jolies trouvailles. Et bien entendu, les acteurs portent le film à bout de bras.
A voir…
mai 14th, 2011 §
Les rêves dansants, sur les pas de Pina Bausch est un documentaire sorti en octobre 2010.
Pourquoi le voir? Par curiosité. Et puis parce que Pina Bausch, décédée en 2009, était une danseuse et chorégraphe incroyable. J’aime ses créations et sa façon de mettre en scène le corps. Cette grande dame est à l’origine d’un nouveau concept appelé danse-théâtre. Une façon de rompre avec des formes de danses conventionnelles.
Son travail est vraiment centré sur le corps, ses possibilités, ses contraintes mais aussi sur les émotions et les rapports entre individus.

Synopsis (allociné):
En 2008, Pina Bausch, quelques mois avant sa mort, décide de reprendre son fameux spectacle Kontakthof, non plus avec sa troupe, mais avec des adolescents de 14 à 18 ans qui ne sont jamais montés sur scène et n’ont jamais dansé. Ce documentaire est leur histoire…
Mon avis :
A voir et faire découvrir absolument. Ce documentaire est d’une grande qualité.
Tout d’abord il permet de découvrir une des créations de Pina Bausch et également de se rendre compte du processus créatif. Enfin, il propose intelligemment et avec beaucoup de pudeur un regard sur l’adolescence. Danse et émotions s’entremêlent avec grâce et subtilité.
Un documentaire touchant et fort bien réalisé. Un bel hommage à Pina Bausch.
Pour ceux qui auront aimé et qui souhaitent prolonger l’expérience Pina Bausch, allez voir Pina, un long métrage sorti le 6 avril dans les salles obscures et réalisé par Wim Wenders.
Les avis sont partagés mais rien que pour les chorégraphies ça doit valoir la peine !
Bonne séance !