Juno McGuff, 16 ans, est une jeune fille qui n’a pas la langue dans sa poche mais qui, sous ses airs de dure, se cherche comme toutes les adolescentes de son âge. Alors que la plupart de ses copines de lycée passent leur temps sur Internet ou au centre commercial, Juno ne fait rien comme les autres. C’est ainsi qu’un jour où elle s’ennuie, elle couche avec Bleeker, garçon aussi charmant que peu prétentieux.
Mais quand elle tombe enceinte accidentellement, elle décide de trouver le couple de parents adoptifs idéal qui pourra s’occuper de son bébé. Avec l’aide de sa meilleure amie Leah, elle repère dans les petites annonces du journal local Mark et Vanessa Loring qui rêvent d’adopter leur premier enfant. Soutenue par sa famille, Juno fait la connaissance des Loring. Tandis que le terme de sa grossesse approche, Juno va devoir faire preuve de maturité et de courage…
Mon avis :
Oui je sais, il date de 2008 ce film ! Non je ne l’avais toujours pas vu ! Je vais me faire enguirlander bientôt !
Et oui vous auriez raison de le faire ! Car Juno vient s’ajouter à la liste de mes films coup de cœur ! Plusieurs raisons à cela.
C’est un film frais, léger, drôle et touchant. Une bouffée d’oxygène. Les répliques sont cinglantes. Les acteurs en grande forme ! Ce film regorge de trouvailles, de tendresse et d’humour. Juno parle de l’adolescence d’une façon originale et décomplexée. Il aborde un sujet sérieux de manière peu conventionnelle, grâce à des personnages (principalement celui d’Ellen Page), anticonformistes et décalés.
Et comme tout film de ce genre, la BO est à tomber !! Génialissime ! Une partie de la BO ci-dessous :
J’adhère ! J’y retrouve tout ce que j’ai aimé dans Garden State. Deux films qui ont une empreinte particulière, une saveur unique qui les distingue de tous les autres. Un petit plus qui les rend infiniment grands.
Du cinéma comme on aimerait en voir plus souvent.
M. Fox, le plus rusé des voleurs de poules, sa femme, Mme Fox, Ash, son fils, le cousin Kristofferson et tous les autres animaux de la forêt défient trois odieux fermiers. Ils vont vivre la plus périlleuse et délirante des aventures.
Mon avis:
Encore un petit bijou d’animation, réalisé en stop motion. Le résultat est vraiment bluffant de réalisme. J’aime l’aspect « fait à la main », ces personnages, ces décors miniatures qui rendent le film presque palpable et qui met tous nos sens en éveil.
Chouette adaptation d’un conte de Roald Dahl (auteur de Charlie and the Chocolate Factory, James and the Giant Peach, etc.). On ne s’ennuie pas une minute. Les dialogues sont exquis. On rit, on s’émerveille.
Bon, ça n’égale pas à mon sens Coraline de Henry Selick (je viens d’ailleurs de m’apercevoir que j’avais omis d’écrire un article que je site pourtant ici..je répare cela d’ici peu !), également réalisé en stop motion, mais avec Fantastic Mr Fox, vous avez de quoi passer un agréable moment.
Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily…
Mon avis :
Je comprends les nominations aux oscars ainsi que celui décerné à Nathalie Portman. Néanmoins, en ce qui concerne cette derrière, cela fait belle lurette que ses talents d’actrice ne sont plus à prouver.
Mise en scène, réalisation, photographie, interprétation, scénario : rien à redire
Filmé au cœur des scènes, à la manière d’un reportage parfois. Tout participe à la sensation de réalisme et m’a troublée. Les plans rapprochés, presque intimes, nous immergent dans cet univers intransigent, exigent de la danse.
Oppression, tension, intensité, douleur, désir..chaque sensation éprouvée par cette danseuse l’est aussi par le spectateur. On se retrouve aspiré dans cette folie destructrice, cette obsession de la perfection qui la fait sombrer peu à peu.
La métamorphose est troublante, inquiétante. Certaines scènes sont violentes visuellement et parfois psychologiquement insoutenables.
Des scènes de danse sublimes évidemment. Esthétiquement magnifique. Une thématique peut traitée et surtout de cette manière. Darren Aronofsky réussit de façon troublante à porter une note noire et pesante à cet univers plein de grâce et de délicatesse qu’est la danse classique.
En somme, c’est très très réussi et nul besoin d’être amateur de danse pour apprécier ce film.
Chapeau bas..
L’histoire d’un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée. Deux kidnappeurs amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire. Deux chanteurs qui parlent d’un tube volé. Cinq septuagénaires qui se retrouvent pour un dernier coup…
Mon avis :
Génial ! Pourquoi ?
Une réalisation aux petits oignons. Tout d’abord, un noir et blanc qui sied parfaitement à l’ambiance du film. Ensuite, je salue l’idée des saynètes qui racontent des histoires différentes mais où les personnages vont se croiser sans même le savoir.
Et puis il y a les dialogues, savoureux, et sublimés par le jeu des acteurs.
Sans oublier la BO qui vient compléter à merveille le thème du film et sa mise en scène. Du burlesque, de l’humour, de l’absurde, de la fantaisie, de l’émotion..une belle réussite !
On ne peut s’empêcher de s’attendrir mais aussi de rire face à ces personnages qui se prétendent gangsters et qui n’en ont pas, ou plus la carrure.
Mon petit coup de cœur : l’histoire des deux kidnappeurs.
En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien.
Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…
Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.
Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde – alors sous contrôle anglais – est le but ultime.
Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…
Mon avis :
Quelques longueurs et un peu déçue car je ne me suis pas sentie transportée par ce voyage épique. Je pensais à tord qu’il me prendrait aux tripes. Je ne saurais dire ce qui manque à ce film mais je ne suis pas convaincue à 100%. Peut être que l’un d’entre vous pourra me le dire..
Néanmoins, Les chemins de liberté reste une belle aventure humaine inspiré d’une histoire vraie (ou pas ?) , qui nous transporte dans des décors sublimes où l’homme doit faire face à ses limites, autant physiques que psychologiques. La volonté de vivre, le désir de liberté, l’amitié, l’entre-aide..autant de valeurs portées par ce film et qui vous toucheront forcément. Parce que seul nous ne sommes rien et qu’il vaut la peine de se battre pour être libre.
Un beau film, qui plaira à tous les amoureux des grands espaces, et surtout une ode à la liberté.
Du même réalisateur (et très réussis qui plus est) :
Master and Commander
The Truman Show
Dead Poets Society
Pour ceux que ça intéresse voici les références du livre dont est tiré le film (sachez tout de même que la véracité des propos contenus dans cet ouvrage est très controversée) :
SLAVOMIR Rawicz, A marche forcée: à pied du Cercle polaire à l’Himalaya (1941-1942), Phébus, 2002, 304 p.
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
Mon avis :
Oui oui oui et oui !! Allez voir ce film je vous en conjure. Vous trouvez que j’en fais de trop ? Bon peut être un peu mais ce film a tout d’un grand : son histoire, ses acteurs, sa réalisation, tout est réussi.
Il est bon de savourer un film exempt de violence, de cascades, effets en tout genre et qui est porté à bout de bras par des acteurs épatants.
En résumé, pourquoi aller voir ce film :
- l’aspect historique et véridique
- l‘interprétation de qualité
- la réalisation et le scénario qui, en toute simplicité, arrivent à passionner le spectateur
A Londres, le policier Nicholas Angel est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu’il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide donc de le « promouvoir » dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local Danny Butterman qui rêve de devenir Mel Gibson, Nicholas règle quelques contraventions sans grand intérêt. Une série de crimes étranges va le remettre dans l’action…
Mon avis :
Génialissime ! Du délire en boîte. Un film qui mélange plusieurs genres à la fois et qui remplit son objectif à merveille. Divertissement garanti. .
Les dialogues, le scénario riche en rebondissements, la qualité du jeu des acteurs en font un film culte pour moi.
Oh et puis si les mimiques de Nick Frost vous font toujours mourir de rire regardez-le vous serez servis !
Vous aimez l’humour anglais, les films d’action/policiers, les parodies de films..Hot Fuzz est pour vous !
Tout va pour le mieux pour Samuel et Nadia : lui est bientôt infirmier et elle, attend son premier enfant. Mais tout bascule lorsque Nadia se fait kidnapper sous l’oeil impuissant de Samuel. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l’hôpital dans lequel il travaille un homme sous surveillance policière. Le destin de Samuel est désormais lié à celui de Sartet, une figure du banditisme activement recherchée par tous les services de police. S’il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite…
Mon avis :
Encore un bon film policier français ! Merci Fred !
Allez le voir sans hésitation vous ne serez pas déçus (enfin j’espère). En tout cas pour ma part, je ne me suis pas ennuyer pendant une seconde. On se retrouve pris malgré nous au cœur de l’action et il est impossible de s’en détacher jusqu’à ce que les lumières de la salle se rallument. Ce film laisse le spectateur en haleine du début à la fin, et ce dès les premières secondes.
Points forts:
Distrayant, captivant, bien joué et bien filmé.
Points faibles :
Quelques aberrations au niveau du scénario, notamment au début du film. Mais on les oublie vite !!
Pour info, Fred Cavayé c’est aussi Pour elle…à voir également sans plus tarder !
Du 19 au 25 janvier vous avez l’occasion de voir ou revoir les meilleurs films de l’année pour seulement 3 euros la place.
La programmation est disponible sur le site de telerama. Il vous faudra le pass qui se trouve dans les numéros du 12 et 19 janvier (et oui ils sont malins, faut acheter le magazine ! Mais la bonne nouvelle c’est que le pass est valable pour deux personnes.)
Bon je suis un peu déçue parce que les films que je n’avais pas vus ils ne passent pas au Katorza de Nantes ! Je ne verrai que Poetry. Si vous devez n’en voir qu’un, allez voir Dans ses yeux. Bon et puis il faut aussi voir Fantastic Mr Fox, j’en suis convaincue et Another Year..la plupart en somme.
En Allemagne, aujourd’hui. Dans le cadre d’un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d’un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s’avérer tragiques.
Mon avis :
Pas mal.
Pourquoi ? L’idée est intéressante. Le film nous offre une réflexion sur le totalitarisme et sur la possibilité qu’un tel régime voie le jour à notre époque.
Cela vous semble improbable, irrationnel, impossible ? Vous pensez cela car selon vous notre passé, notre histoire a vacciné l’homme et sa bêtise contre ce genre de chose ? Alors regardez bien ce film..
La vague aborde aussi un phénomène de plus petite échelle qu’est celui du groupe, son fonctionnement, ses dérives, etc.
Les acteurs sont convaincants, le scénario tient la route et le réalisateur rend le film attractif et accessible grâce à une bande son rythmée, des personnages plus ou moins stéréotypés et une dramatisation croissante.
Apprêtez vous à être quelque peu dérouté et atterré.
Cette fiction s’inspire d’un livre de Todd Strausser (La vague) qui lui se baserait sur des faits réels ayant eu lieu en Californie en 1967. Mais apparemment, après un rapide tour d’horizon du net, il existe peu de sources qui témoignent de cela et le sujet est assez controversé.