Juste pour vous dire que Satoshi Kon est décédé. Sniff..
Si vous ne savez pas qui est ce monsieur et bien vous tapez son nom sur google , vous jetez un oeil à un de mes articles (Paprika ou Millenium actress) !! Ou encore mieux, vous lisez ce petit article !
Tous les ans, il y a ceux qui attendent le nouveau Disney et ceux qui, comme moi, attendent le nouveau Pixar.
Alors évidemment, depuis 2006, Disney a racheté Pixar qui est désormais intégré à la branche animation de Disney. Mais ce n’est pas pour autant que Pixar à vendu son âme aux studio Disney.. Et pour preuve, il est souvent aisé de différencier une création Pixar d’une création Disney.
Cars et Toy story sont les rares Pixar qui ne m’enchantent guère. Pour le reste je suis une fan inconditionnelle !! Notamment en ce qui concerne les courts métrages et les deux derniers longs métrages que sont Wall-E et Là-haut.
Pourquoi ??
Pixar me surprend continuellement. Je suis ébahi par leur créativité et leur inventivité. Ce que j’aime par dessus tout c’est la magie et la poésie qui se dégage des dessins animés. Subtilité, onirisme, originalité..des ingrédients qui font que chaque dessin animé m’émerveille et réveille l’enfant qui est en moi. Il m’arrive d’être autant émue, et parfois plus, que devant un film.
Comme je vous le disais plus haut, deux dessins animés m’ont conquise en particulier:
Wall-E
Synopsis (allociné) :
Faites la connaissance de WALL-E (prononcez « Walli ») : WALL-E est le dernier être sur Terre et s’avère être un… petit robot ! 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul…
Cependant, sa vie s’apprête à être bouleversée avec l’arrivée d’une petite « robote », bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d’elle, WALL-E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu’EVE est rappelée dans l’espace pour y terminer sa mission, WALL-E n’hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite… Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie… Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l’univers et vivre la plus fantastique des aventures !
Là-haut
Synopsis (allociné) :
Des studios Disney-Pixar arrive la comédie d’aventure «Up», qui suit un vendeur de ballons de 78 ans, Carl Fredricksen, au moment où il réalise enfin le rêve de sa vie. Son désir de vivre une grande aventure le pousse à attacher des milliers de ballons à sa maison pour s’envoler vers les régions sauvages de l’Amérique du Sud. Mais il s’aperçoit trop tard de la présence d’un colis ayant la forme de son pire cauchemar : Russell, un jeune explorateur de 8 ans un peu trop optimiste, l’accompagnera dans son voyage.
Mon avis :
Je crois que je pourrais vous parler de ces deux dessins animés durant des heures. Pour moi ce sont deux petits bijoux d’animation, de vrais chefs-d’œuvre.
Wall-E m’a époustouflée. J’en suis tombée amoureuse dès les premières minutes. Je trouvais la musique, le dessin, le personnage tellement beaux que l’émotion m’a submergée dès le début. C’était magique. Voir ce petit robot évoluer, seul au milieu de cette Terre dévastée et polluée par l’homme, voir ses mimiques, découvrir sa personnalité, curieux, sensible, maladroit et tout ça sans aucune parole..pfiou ! J’en suis restée coite. Fallait oser. Ils l’ont fait. Et puis l’histoire est merveilleuse. L’amour entre ces deux êtres, cet exil du genre humain vers l’espace en attendant que la Terre soit redevenue viable. Petit brin de moral, petit regard ironique sur le genre humain et son côté destructeur.
Il y a des scènes, tellement de scènes qui sont fantastiques. Si vous ne l’avez pas vu, n’hésitez pas !!
Merci Pixar pour ces instants plein de tendresse, de poésie et d’humour.
Là-haut est différent mais fantastique aussi. Il n’y a pas la même poésie que dans Wall-E. Mais ca a été encore plus bouleversant pour moi car très proche de la réalité. C’est le premier dessin animé ou il m’est arrivé de pleurer dès le début. Le thème de l’amour et la façon dont il est évoqué dans ce dessin animé prend au tripe. Il est pure, sans questionnement et tellement beau..que même quand la vie ne fait pas de cadeau, il survit et s’en trouve renforcé. Carl Fredricksen, Doug, Kevin, Russel..autant de personnages attachants et qui garantissent des moments tout aussi drôles qu’émouvants. « écureuil » !!
A voir aussi absolument.
Sinon, si vous ne connaissez pas les courts métrages Pixar c’est ici que ça se passe et c’est incontournable !!! De la poésie en boîte, de l’humour et de la magie…du Pixar en somme ! Je vous en présente deux :
Partly Cloudy(désolée la qualité est bof !)
For the birds
Voici les liens pour tous les courts métrages de Pixar. Enjoy !!!
Autre réalisateur qui me tient à cœur et qui ne cesse de me surprendre : Michel Gondry
Son nom ne vous dit rien ? Peut être que je devrais vous rafraîchir la mémoire avec quelques films, publicités, ou clips!
Filmographie :
- Human Nature
- Eternal Sunshine of the Spotless Mind
- La science des rêves – Be Kind Rewind
Quelques publicités :
- Nespresso, The Boutique avec George Clooney(2006)
- Air France, Le passage (1999), Le nuage (2002)
- The Levi’s, Mermaids (1996), Drugstore (1996), Bellybutton (2001), Swap (2002)
- Nike, The Long Long Run (1999), Leo (2000)
Quelques clips (la liste est plus que longue !):
- Daft Punk, Around the world
- The Rolling Stones, Gimme Shelter, Like a Rolling Stone
- The White Stripes, The Ardest Button to Buton, Dead Leaves and the Dirty Ground, Fell in love with a Girl
- Bjork, Declare Independence, Bachelorette, Joga, Isobel
- Noir désir, A l’envers à l’endroit
- Lenny Cravitz, Believe
- Les Wampas, Comme un ange
- The Vines, Anysound, Winning Days, Ride - Radiohead, Knives Out
Gondry, c’est du rêve en boîte ! J’ai vu trois de ses films et les ai tous aimés. C’est décalé, drôle, et pour mes préférés (La sciences des rêves et Eternal Sunshine) magique et poétique.D’ailleurs j’ai décidé de vous présenter l’un d’entre eux car j’en suis une fan inconditionnelle.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind :
Et s’il vous était possible d’effacer vos souvenirs, le feriez-vous ? Clémentine, elle, sur un coup de tête et parce qu’elle ne voit plus que les mauvais côtés de son histoire d’amour, fait effacer de sa mémoire toute trace de sa relation. Joel, effondré décide d’en faire autant. Mais voilà, au fur et à mesure que les souvenirs défilent, il redécouvre tout ce qu’il aime chez Clémentine. S’engage alors une lutte de la dernière chance dans son subconscient pour tenter d’inverser le processus..
Ce film est un chef d’œuvre. Il m’a bouleversé comme jamais et fait beaucoup réfléchir.
L’amour c’est jamais tout rose et c’est un des rares films qui transcende la réalité à ce niveau là. Il s’approche au plus près de ce que tout un chacun peut ressentir, vivre lorsqu’il aime. Pas de surenchère, pas de mièvrerie, juste deux personnes avec leurs qualités, leurs défauts et en proie avec les affres de l’amour.
Le scénario est ultra original et réussi. On peut s’y perdre la première fois, quand il s’agit de distinguer le passé du présent, le rêve de la réalité mais on est vite captivé par la suite. L’interprétation des acteurs est géniale (ovation pour Jim Carrey et Kate Winslet). Joel et Clémentine sont des personnages incroyablement différents et très attachants. L’un est réservé et naïf, l’autre excentrique et délurée. On a tous une Clémentine ou un Joel au fond de nous, et on aimerait tous, comme le laisse présager le film, avoir une âme sœur qui nous attend quelque part. Cette histoire m’a tellement touchée que même une fois le film fini, je pleurai toujours. Mais ne vous affolez pas, on rit souvent aussi ! Je vous ai mis de côté quelques citations :
« Je suis pas un concept Joel, je suis juste une fille paumée qui cherche sa propre paix intérieure. Je suis pas parfaite ! »
« Je peux mourir maintenant, Clem,
Je connais le bonheur,
Je n’avais encore jamais éprouvé ça,
Je suis tout à fait là où j’ai envie d’être. »
« How happy is the blameless vestal’s lot!
The world forgetting, by the world forgot. Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray’r accepted, and each wish resign’d »
Traduction française (très libre) dans le film :
« Vous qui dans les langueurs d’un esprit monastique,
Ignorez de l’amour l’empire tyranique,
Que vos coeurs sont heureux puisqu’ils sont insensibles.
Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuit paisibles. »
Extrait d’Eloisa to Balder, poème d’Alexander Pope
Voilà. Avant de vous laisser, j’ai oublié de préciser que le scénariste s’appelle Charlie Kauffman et qu’il est aussi l’auteur de, Dans la peau de John Malkovitch.
Tim Burton est l’un de mes réalisateurs favoris, si ce n’est pas le premier !
Je ne me risquerais pas à fournir des informations trop détaillées car plusieurs sites lui sont dédiés et leurs auteurs ont fait un travail remarquable. Je vous invite donc à consulter ces sites faits par des passionnés, et dont je vous fournirai l’adresse en fin d’article ainsi qu’une petite description de ce que vous pourrez y trouver.
Pour ma part, je vais seulement lui dédier une page de mon blog en asseyant de d’écrire son univers et ce qui m’attire chez ce talentueux personnage.
Tout d’abord, voici une petite filmographie (p = producteur, r = réalisateur):
BELIEVE IT OR NOT (prévu pour 2011) (r)
ALICE IN WONDERLAND (2010) (r) SWEENEY TODD (2007) (r) CORPSE BRIDE (2005) (r) CHARLIE AND THE CHOCOLATE FACTORY (2005) (r)
9 (2005) (p) BIG FISH (2003) (r)
PLANET OF THE APES (2001) (r)
SLEEPY HOLLOW (1999) (r)
JAMES AND THE GIANT PEACH (1996) (p)
MARS ATTACKS! (1996) (r)
BATMAN FOREVER (1995) (p)
CABIN BOY (1994)
ED WOOD (1994) (r) THE NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS (1993) (p) BATMAN RETURNS (1992) (r) EDWARD SCISSORHANDS (1990) (r) BATMAN (1989) (r)
BEETLEJUICE (1988) (r)
PEE-WEE’s BIG ADVENTURE (1985) (r)
La première chose qui me vient à l’esprit, le premier mot qui se forme dans ma tête lorsque j’évoque Tim Burton, c’est créativité. Que ce soit du point de vue du scénario, de la mise en scène ou des décors, cet homme à l‘ imaginationfertile, fait preuve d’uneinventivité déconcertante.
Le deuxième élément qui me paraît caractériser son univers, c’est étrange. Ou alors c’est peut être magique. Non non, je dirais poétique. Ah je sais, merveilleux ! Oh et puisnoir, délirant… en un mot : Burtonien.
Tim Burton a su créer un style qui lui est propre et qui ne ressemble à aucun autre.
De plus, l’univers visuel, esthétique qu’il construit pour chacun de ses films est sensationnel et totalement époustouflant.
Je crois que le film qui m’a le plus marquée et que j’ai le plus aimé estBig Fish. Cependant, si un néophyte devait se faire une idée sur l’univers de Tim Burton, je lui conseilleraisVincent (http://www.youtube.com/watch?v=zMMjAzqMcBU)ou encoreEdward Scissorhands (Edward aux mains d’argent). Un court métrage et un film typiquement Burtonien :cruels et tendres, macabres et poétiques à la fois !
Par ailleurs, ce n’est pas uniquement un excellent réalisateur ! Il écrit aussi et dessine. J’en profite pour vous conseiller son recueil de poèmes que j’ai eu le plaisir de découvrir lorsque j’étais dans le train :The Melancholy Death of Oyster Boy & Other Stories(La triste fin du petit enfant huître et autres histoires), aux éditions 10/18, (Coll. Domaine Étranger).
Des poèmes qui fondent tels des bonbons sous la langue ! Je pense créer un article dans la catégorie « littérature » donc je ne vous en dit pas plus ! Ah si, une dernière chose, l’édition 10/18 (collection Domaine Étranger) nous offre pour notre plus grand plaisir, une version bilingue !! C’est bien entendu celle-ci que je vous conseille.
J’allais oublier ! Autre information importante, un livre que tous les fans vont s’arracher d’autant plus que si j’ai bien compris, il ne sera pas disponible en librairie : The Art of Tim Burton
Je suis une inconditionnelle des animés japonais et tout particulièrement du studio Ghibli. Chacune de ses productions est un petit chef d’œuvre et je trépigne toujours d’impatience à l’annonce d’un nouvel animé !
Le studio Ghibli est dirigé par deux réalisateurs très talentueux : Hayao Miyazaki etIsao Takahata.
Pourquoi je préfère regarder un Miyazaki ou un Takahata plutôt qu’un Disney ? Moins édulcorés, plus poétiques et symboliques, la grande majorité des animés de ces réalisateurs abordent des thématiques plus profondes, pose des questionnements sur les hommes, leur rapport à la nature ce qui est nettement moins le cas des Disney.
J’ai une préférence pour les Miyazaki mais cela vient peut être du fait qu’il a à son actif de nombreux animés.
Par ailleurs, les BO signées du maître de la musique de films Joe Hsaishi sont d’une infinie beauté et ne rendent que plus somptueux les animés de Miyazaki.
D’ Isao Takahata je retiendrais le somptueux et très émouvant Tombeau des lucioles. De Miyazaki, le choix est particulièrement dur ! Le château ambulant, Mon voisin Totoro et Le voyage de Chihiro..pour ne citer qu’eux !
Si l’on s’éloigne du studio Ghibli, on peut aussi faire de très belles rencontres, et s’éloigner du côté tout de même idéaliste des précédents animés. Tokyo Godfathers, Perfect blue (qui est le premier manga que j’ai connu..dérangeant !) de Satoshi Konou encore l’excellent Steamboy par le créateur d’Akira, Katsuhiro Ôtomo. Il y a aussi Metropolis de Rintaro, ou Jin Roh réalisé par Hiroyuki Okiura et scénarisé par Mamoru Oshii à qui l’on doit Ghost in the Shell.
Je dois certainement en oublier mais il me semble que le principal est dit..
Where Am I?
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