Les chemins de la liberté de Peter Weir

février 24th, 2011 § 1


Synopsis (allociné) :

En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien.
Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…
Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.
Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde – alors sous contrôle anglais – est le but ultime.
Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…

Mon avis :

Quelques longueurs et un peu déçue car je ne me suis pas sentie transportée par ce voyage épique. Je pensais à tord qu’il me prendrait aux tripes. Je ne saurais dire ce qui manque à ce film mais je ne suis pas convaincue à 100%. Peut être que l’un d’entre vous pourra me le dire..

Néanmoins, Les chemins de liberté reste une belle aventure humaine inspiré d’une histoire vraie (ou pas ?) , qui nous transporte dans des décors sublimes où l’homme doit faire face à ses limites, autant physiques  que psychologiques. La volonté de vivre, le désir de liberté, l’amitié, l’entre-aide..autant de valeurs portées par ce film et qui vous toucheront forcément. Parce que seul nous ne sommes rien et qu’il vaut la peine de se battre pour être libre.

Un beau film, qui plaira à tous les amoureux des grands espaces,  et surtout une ode à la liberté.

Du même réalisateur (et très réussis qui plus est) :

  • Master and Commander
  • The Truman Show
  • Dead Poets Society

Pour ceux que ça intéresse voici les références du livre dont est tiré le film (sachez tout de même que la véracité des propos contenus dans cet ouvrage est très controversée) :

SLAVOMIR Rawicz, A marche forcée : à pied du Cercle polaire à l’Himalaya (1941-1942), Phébus, 2002, 304 p.

Le discours d’un roi de Tom Hooper

février 15th, 2011 § 0


Synopsis (allociné) :

D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

Mon avis :

Oui oui oui et oui !! Allez voir ce film je vous en conjure. Vous trouvez que j’en fais de trop ? Bon peut être un peu mais ce film a tout d’un grand : son histoire, ses acteurs, sa réalisation, tout est réussi.

Il est bon de savourer un film exempt de violence, de cascades, effets en tout genre et qui est porté à bout de bras par des acteurs épatants.

En résumé, pourquoi aller voir ce film :

- l’aspect historique et véridique
- l‘interprétation de qualité
- la réalisation et le scénario qui, en toute simplicité, arrivent à passionner le spectateur

Juste, émouvant, drôle et étonnant.

Convaincus ?? ;)

Même la pluie de Iciar Bollain

janvier 12th, 2011 § 2

Synopsis (allociné) :

Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d’un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l’un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l’accès à l’eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d’un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.

Mon avis :

Ce qui m’a plu

Un très beau film avec un choix de narration osé mais maîtrisé. De perpétuelles mise en abyme ponctuent le film. Trois histoires imbriquées les unes dans les autres. Le parallèle entre le passé et le présent, entre l’Amérique latine du XVIe  et celle du XXIe , entre les oppressions d’hier et d’aujourd’hui, est pertinent .

De beaux plans et des acteurs convaincants. L’opposition entre les deux principaux acteurs ainsi que la psychologie de leur personnage respectif me plait car elle met en exergue leur humanité. Ils peuvent apparaître faibles, fragiles, égoïstes tout autant que compatissants ou compréhensifs..humains en somme, avec leurs qualités et leurs défauts. Je n’en dis pas plus, pour ceux qui n’auraient pas vu le film.

De plus, le film a une portée à la fois historique et politique. Il replonge le spectateur dans l’époque du colonialisme et engage une réflexion sur le manque d’humanité d’un gouvernement et des multinationales entrainant la révolte de tout un peuple. L’histoire s’inspire en effet de faits réels qui ont eu lieu en 2000 en Bolivie.

Point négatif

Le seul petit bémol que je porterai à ce film,c’est  le côté mélo dramatique de la fin.  On assiste à un élan d’héroïsme et à quelques scènes peu crédibles à mon goût.

En résumé, allez voir ce film. Il vous touchera forcément, que ce soit à travers les sujets qu’il aborde où à travers ses personnages. A noter que le scénariste n’est autre que Paul Laverty, le scénariste attitré de Ken Loach (article en cours) et que Iciar est proche du réalisateur ! On ne s’étonnera donc pas de l’aspect social et engagé du film.

Après moi Hiroshima

décembre 27th, 2009 § 0



Résumé

Lancé sur les traces d’un père qu’il n’a jamais connu, Rudie Pazardjik se trouve vite pris dans les filets de l’Histoire. Hiroshima, Berlin, guerre froide, terrorisme international… Tout s’emmêle, quand on a eu un père idéaliste et physicien atomiste, dont le meilleur ami est un hibakusha, un survivant d’Hiroshima. C’est un jeu dangereux qui n’exclut ni l’amour, ni la terreur, ni les trahisons…

Opinion

Amateurs de romans « historiques », ce livre est fait pour toi ! Mais pas seulement. Sous fond d’événements historiques, c’est une histoire noire, ou les concepts de haine/amour, de justice/vengeance sont questionnés. Comme à son habitude, Franck Pavloff questionne les actes que nous faisons. Qu’aurions nous fait si.. Comme dirais JJG, qu’aurions nous fait si nous avions été allemands ?

Le début est déstabilisant car le lecteur est submergé de lieux, de personnages ,de changements d’époques dues à d’incessantes mises en abîme. Mais au gré des pages, les éléments prennent sens et le lecteur ne veut plus refermer le livre.

Ce livre est passionnant !

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