Petite pensée pour un talentueux réalisateur

août 25th, 2010 Commentaires fermés


Juste pour vous dire que Satoshi Kon est décédé. Sniff..

Si vous ne savez pas qui est ce monsieur et bien vous tapez son nom sur google , vous jetez un oeil à un de mes articles (Paprika ou Millenium actress) !!  Ou encore mieux, vous lisez ce petit article ! ;)

Bonne soirée et bonne nuit à tous..

Michel Gondry, le faiseur de rêves

avril 20th, 2010 § 3


Autre réalisateur qui me tient à cœur et qui ne cesse de me surprendre : Michel Gondry

Son nom ne vous dit rien ? Peut être que je devrais vous rafraîchir la mémoire avec quelques films, publicités, ou clips !

Filmographie :

- Human Nature
- Eternal Sunshine of the Spotless Mind
- La science des rêves

– Be Kind Rewind

Quelques publicités  :

- Nespresso, The Boutique avec George Clooney(2006)
- Air France, Le passage (1999), Le nuage (2002)
- The Levi’s, Mermaids (1996), Drugstore (1996), Bellybutton (2001), Swap (2002)
- Nike, The Long Long Run (1999), Leo (2000)

Quelques clips (la liste est plus que longue !):

- Daft Punk, Around the world
- The Rolling Stones, Gimme Shelter, Like a Rolling Stone
- The White Stripes, The Ardest Button to Buton, Dead Leaves and the Dirty Ground, Fell in love with a Girl
- Bjork, Declare Independence, Bachelorette, Joga, Isobel
- Noir désir, A l’envers à l’endroit
- Lenny Cravitz, Believe
- Les Wampas, Comme un ange
-
The Vines, Anysound, Winning Days, Ride
- Radiohead, Knives Out

Gondry, c’est du rêve en boîte ! J’ai vu trois de ses films et les ai tous aimés. C’est calé, drôle, et pour mes préférés (La sciences des rêves et Eternal Sunshine) magique et poétique. D’ailleurs j’ai décidé de vous présenter l’un d’entre eux car j’en suis une fan inconditionnelle.


Eternal Sunshine of the Spotless Mind :

Et s’il vous était possible d’effacer vos souvenirs, le feriez-vous ? Clémentine, elle, sur un coup de tête et parce qu’elle ne voit plus que les mauvais côtés de son histoire d’amour, fait effacer de sa mémoire toute trace de sa relation. Joel, effondré décide d’en faire autant. Mais voilà, au fur et à mesure que les souvenirs défilent, il redécouvre tout ce qu’il aime chez Clémentine. S’engage alors une lutte de la dernière chance dans son subconscient pour tenter d’inverser le processus..

Ce film est un chef d’œuvre. Il m’a bouleversé comme jamais et fait beaucoup réfléchir.
L’amour c’est jamais tout rose et c’est un des rares films qui transcende la réalité à ce niveau là. Il s’approche au plus près de ce que tout un chacun peut ressentir, vivre lorsqu’il aime. Pas de surenchère, pas de mièvrerie, juste deux personnes avec leurs qualités, leurs défauts et en proie avec les affres de l’amour.

Le scénario est ultra original et réussi. On peut s’y perdre la première fois, quand il s’agit de distinguer le passé du présent, le rêve de la réalité mais on est vite captivé par la suite. L’interprétation des acteurs est géniale (ovation pour Jim Carrey et Kate Winslet). Joel et Clémentine sont des personnages incroyablement différents et très attachants. L’un est réservé et naïf, l’autre excentrique et délurée. On a tous une Clémentine ou un Joel au fond de nous, et on aimerait tous, comme le laisse présager le film, avoir une âme sœur qui nous attend quelque part. Cette histoire  m’a tellement touchée que même  une fois le film fini, je pleurai toujours. Mais ne vous affolez pas, on rit souvent aussi ! Je vous ai mis de côté quelques citations :

« Je suis pas un concept Joel, je suis juste une fille paumée qui cherche sa propre paix intérieure. Je suis pas parfaite ! »

« Je peux mourir maintenant, Clem,
Je connais le bonheur,
Je n’avais encore jamais éprouvé ça,
Je suis tout à fait là où j’ai envie d’être. »

« How happy is the blameless vestal’s lot!
The world forgetting, by the world forgot.
Eternal sunshine of the spotless mind
!
Each pray’r accepted, and each wish resign’d »

Traduction française (très libre) dans le film :

« Vous qui dans les langueurs d’un esprit monastique,
Ignorez de l’amour l’empire tyranique,

Que vos coeurs sont heureux puisqu’ils sont insensibles.

Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuit paisibles. »

Extrait d’Eloisa to Balder, poème d’Alexander Pope

Voilà. Avant de vous laisser, j’ai oublié de préciser que le scénariste s’appelle Charlie Kauffman et qu’il est aussi l’auteur de, Dans la peau de John Malkovitch.

Ceci étant fait…à vos écrans !

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