Métamorphose une collection « burtonnienne »

avril 15th, 2010 § 3


Durant mon « égarement » au salon de Montreuil de cette année, je suis tombée sur le stand des éditions Soleil et j’y ai fait une agréable découverte.
La collection Métamorphose. Enfin non, pas exactement. Laissez-moi vous conter cette rencontre..

J’ai d’abord découvert le livre Eco. Les illustrations sont superbes et j’ai trouvé l’histoire originale. Il s’en dégageait un petit côté obscure et poétique qui me plaisait. L’histoire ? C’est celle d’une petite fille délaissée qui voit l’occasion de prouver ce qu’elle sait faire le jour où ses parents, couturiers de renom, lui confient une mission. Seulement voilà, elle échoue, se retrouve maudite et…pour connaitre la suite il faudra lire le livre !! J’ai donc noté tout ça dans mon portable pour ne pas oublier d’y jeter un œil quand j’en aurai le temps.

Mais ce n’est qu’à Noël que la collection Métamorphose à refait surface dans ma tête, en flânant dans une librairie. Mes yeux ont été happés par un gros coffret aux illustrations intéressantes. Je m’approche et je lis : Billy Brouillard, les comptines malfaisantes .


Émerveillement. Ce titre est génial et éveille ma curiosité. Il me rappelle l’univers de quelqu’un dont j’apprécie le travail..mais qui cela peut-il bien être ? Bref, je tourne la chose dans tous les sens mais, flûte, impossible de l’ouvrir, il est protégé par un film. Par chance, non loin de là, Billy Brouillard, le don de trouble vue attend sagement que j’effleure ses pages. Je suis conquise. C’est décalé, noir, poétique..j’adore. Dans cette BD vous trouverez des poèmes, des portraits, des pages d’encyclopédie inventées par ce petit homme, tout un univers drôle et cruel. (Clothilde en parle plus en détail sur son blog)


Attention, l’aventure Métamorphose n’est point finie les amis ! Il y a peu, j’ai découvert un autre livre de cette collection et pas des moindres ! Les contes macabres d’Edgar Allan Poe illustrés par Benjamin Lacombe !!!! Oui oui oui ! Cette collection est faite pour moi, c’est incroyable. Les dessins de Benjamin Lacombe sont exquis et illustrent à merveille 7 nouvelles noires et fantastiques de ce grand auteur qui en a inspiré plus d’un.

Métamorphose est une collection à suivre de près ! Un vent burtonnien souffle sur les éditions Soleil !

Alors rendez-vous dans votre librairie préférée…

POE Edgar A., LACOMBE Benjamin, Les contes macabres, Ed. Soleil (coll. Métamorphose), 2009

BIANCO Guillaume, Billy Brouillard : le don de trouble-vue, Ed. Soelil (coll. Métamorphose), 2008

BIANCO Guillaume, Billy Brouillard : les comptines malfaisantes, Ed. Soleil (coll. Métamorphose), 2009

Alice in Wonderland

mars 28th, 2010 § 2


Synopsis (allociné) :

Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

Mon avis :

J’espère que vous êtes confortablement installés car il va sans dire que je ne me contenterai pas de deux trois lignes pour vous parler de ce film tant attendu.

Tout d’abord, petite mise au point. Ayant vu le film en 3D, je vous conseille d’aller le voir en VO. Logique non ? Eh oui, il faut choisir car on ne peut avoir les deux réunis. La 3D c’est chouette pour les décors, les images de synthèse et tout le tralala mais enquiquinant lorsqu’il y a du mouvement et pas pertinent tout le temps selon moi. De plus, rien ne vaut un très culte et irrésistible « Off with their heads ».

Revenons en à nos moutons.  Alice in Wonderland (Underland à l’origine) et Through the looking-Glass, and What Alice Found There ne sont pas, comme vous le savez, des histoires inventées par Disney mais, de cet inventif et créatif auteur, Lewis Carrol, qui manie avec ravissement la langue, lui insufflant jeux de mots et musicalité. Le film s’inspire donc de ces deux ouvrages.

Je pense sans trop me tromper que nous avons été nombreux à nous dire : qui mieux que Tim Burton peut adapter au cinéma l’univers complètement loufoque, délirant et insensé créé par Lewis Carrol ?

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Entretiens avec Mark Salisbury

février 9th, 2010 § 2


Pas encore lu mais il faut absolument que je me le procure !!!! Je vous en dirais plus quand je l’aurai lu..

L’univers de Tim Burton

janvier 6th, 2010 § 3


Tim Burton est l’un de mes réalisateurs favoris, si ce n’est pas le premier !

Je ne me risquerais pas à fournir des informations trop détaillées car plusieurs sites lui sont dédiés et leurs auteurs ont fait un travail remarquable. Je vous invite donc à consulter ces sites faits par des passionnés, et dont je vous fournirai l’adresse en fin d’article ainsi qu’une petite description de ce que vous pourrez y trouver.

Pour ma part, je vais seulement lui dédier une page de mon blog en asseyant de d’écrire son univers et ce qui m’attire chez ce talentueux personnage.

Tout d’abord, voici une petite filmographie  (p = producteur, r = réalisateur):


BELIEVE IT OR NOT (prévu pour 2011) (r)
ALICE IN WONDERLAND (2010) (r)
SWEENEY TODD (2007) (r)
CORPSE BRIDE (2005) (r)
CHARLIE AND THE CHOCOLATE FACTORY (2005) (r)
9 (2005) (p)

BIG FISH (2003) (r)
PLANET OF THE APES (2001) (r)
SLEEPY HOLLOW (1999) (r)
JAMES AND THE GIANT PEACH (1996) (p)
MARS ATTACKS! (1996) (r)
BATMAN FOREVER (1995) (p)

CABIN BOY (1994)
ED WOOD (1994) (r)
THE NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS (1993) (p)
BATMAN RETURNS (1992) (r)
EDWARD SCISSORHANDS (1990) (r)
BATMAN (1989) (r)
BEETLEJUICE (1988) (r)
PEE-WEE’s BIG ADVENTURE (1985) (r)


La première chose qui me vient à l’esprit, le premier mot qui se forme dans ma tête lorsque j’évoque Tim Burton, c’est créativité.  Que ce soit du point  de vue du scénario, de la mise en scène ou des décors, cet homme à limagination fertile, fait preuve d’une inventivité déconcertante.

Le deuxième élément qui me paraît caractériser son univers, c’est étrange. Ou alors c’est peut être magique. Non non, je dirais poétique. Ah je sais, merveilleux ! Oh et puis noir , délirant … en un mot : Burtonien.
Tim Burton a su créer un style qui lui est propre et qui ne ressemble à aucun autre.

De plus, l’univers visuel, esthétique qu’il construit pour chacun de ses films est sensationnel et totalement époustouflant.

Je crois que le film qui m’a le plus marquée et que j’ai le plus aimé est Big Fish. Cependant, si un néophyte devait se faire une idée sur l’univers de Tim Burton, je lui conseillerais Vincent ( http://www.youtube.com/watch?v=zMMjAzqMcBU)ou encore Edward Scissorhands (Edward aux mains d’argent). Un court métrage et un film typiquement Burtonien : cruels et tendres, macabres et poétiques à la fois !

Par ailleurs, ce n’est pas uniquement un excellent réalisateur ! Il écrit aussi et dessine. J’en profite pour vous conseiller son recueil de poèmes que j’ai eu le plaisir de découvrir lorsque j’étais dans le train : The Melancholy Death of Oyster Boy & Other Stories (La triste fin du petit enfant huître et autres histoires), aux éditions 10/18, (Coll. Domaine Étranger).

Des poèmes qui fondent tels des bonbons sous la langue ! Je pense créer un article dans la catégorie « littérature » donc je ne vous en dit pas plus ! Ah si, une dernière chose, l’édition 10/18 (collection Domaine Étranger) nous offre pour notre plus grand plaisir, une version bilingue !! C’est bien entendu celle-ci que je vous conseille.

J’allais oublier ! Autre information importante, un livre que tous les fans vont s’arracher d’autant plus que si j’ai bien compris, il ne sera pas disponible en librairie : The Art of Tim Burton


Allez sur le site officiel de Tim Burton pour de plus amples renseignements !

Les sites qui me semblent dignes d’intérêt et particulièrement bien renseignés en dehors du site officiel de Tim Burton sont les suivants :

La mécanique du coeur

janvier 6th, 2010 § 2


Résumé

Édimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son coeur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à l’accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le coeur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d’éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d’état amoureux. Mais le regard de braise d’une petite chanteuse de rue mettra le coeur de fortune de notre héros à rude épreuve : prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu’aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l’amour comme sa cruauté.

Opinion

Les amateurs d’univers fantastiques, décalés, de récits à la fois sombres et drôles  et regorgeant de poésie vont adorer ce livre.
Pour ma part, il me rappelle un peu l’univers de Tim Burton et c’est avec émotion et passion que j’ai dévoré ce livre.
Un conte  qui nous enlève à la réalité grâce à la poésie et l’inventivité des mots, et qui nous y replonge à chaque page, de part ces allégories sur l’amour et cette douleur qu’il nous inflige parfois.

A offrir..

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