Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les coeurs, Tamara Drewe est l’Amazone londonienne du XXIe siècle.
Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix.
Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d’obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.
Mon avis :
Tamara Drewe’ est inspiré d’un roman graphique (une BD quoi !) fait par Posy Simmonds.
C’est un film « drôle , léger, pétillant et en même temps sombre… parfois » comme l’a bien décrit Mam de la Mole.
Une comédie qui ne se prend pas pour autre chose que ce qu’elle est. On rit de bon cœur des situations cocasses, des dialogues inspirés et des personnages.
Mention spéciale pour la jeune actrice Jessica Barden qui incarne le personnage de Jody. Resteront dans ma tête ses répliques, ses mimiques et idées pour le moins tordues et diaboliques. On adore !
Un petit mot sur ce DVD que j’ai découvert par l’intermédiaire d’une topine qui comme moi apprécie énormément Sylvain Chomet, ses Triplettes de Belleville et son Illusionniste (si tu passes par là mamzelle de la mole..mes salutations).
Quatre nouvelles sous le signe de l’humour noir.
C’est noir, poétique, déroutant et très bien fait !
La vieille dame et les pigeons de Sylvain Chomet (1997, 23 min)
Un petit bijou de poésie presque sans dialogues racontant l’histoire d’une vieille dame qui régale les pigeons et d’un brigadier famélique qui l’observe dans un square. (allociné)
L’anniversaire de Bob de Alison Snowden et David Fine (1994, 12 min) Bob est dentiste. Le jour de ses 40 ans, tout lui paraît soudain moins rose : ses patients l’embêtent, ses amis l’ennuient, son futur l’inquiète. Quel sens donner à sa vie? Durant ce temps, sa femme lui prépare une surprise-party. Mais qui sera le plus surpris de Bob, de Martine ou des invités? (http://www.onf-nfb.gc.ca)
Bzz de Benoît Feroumont (2000, 10 min) (mon petit préféré)
Dans son appartement un brave bonhomme gâte les mouches royalement. Il semble bien aimer ces petites bêtes. Mais rien n’est moins vrai..(archives sur arte.fr)
Ponponde Fabien Drouet (1999, 5 min) Un chien de compagnie sort d’une maison comme un fou. Il traverse la route ; un camion arrive. Impuissant, sur le point d’être écrasé, Ponpon voit sa vie défiler.( http://www.jplfilms.com)
Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.
Mon avis :
Je l’attendais. On en a beaucoup parlé. Et au final, quelque peu déçue ! Je m’attendais je crois, à quelque chose de plus psychologique, d’encore plus riche. En sortant de la salle, j’avais comme un goût de « pas assez ».
Nolan n’a selon moi fait qu’effleurer son sujet au détriment de fusillades en tout genre et scènes d’action pour le moins répétitives. On reste dans le superficiel, dans le visuel et pourtant, le thème est inspiré et attirant. Les thématiques abordées m’ont séduite…le rêve, la mort, le virtuel. De bonnes idées donc mais pas plus convaincue que ça par le scénario.
Enfin, je n’irai pas jusqu’à dire que je me suis ennuyée, cela serait complètement faux ! J’ai apprécié, c’est très bien fait, bien interprété mais je reste sur ma faim, voilà tout !
Pour ceux que ça intéresse, on doit notamment à Christopher Nolan :
Batman Begins
The dark Knight
Insomnia
Memento Le prestige
Je vous conseille et vous recommande vivement Memento et Insomnia qui sont pour moi de très bons thrillers psychologiques (qui mériteraient d’ailleurs un petit article ! )
J’ai beaucoup aimé les deux Batman et je n’ai pas encore vu Le Prestige mais ça ne saurait tarder !
En somme, Christopher Nolan est un réalisateur à surveiller de près..
Acteur de télévision, Andrew » Large » Largeman est obligé de retourner dans son New Jersey natal pour l’enterrement de sa mère. Soudain, il se retrouve sans les antidépresseurs et les 3000 kilomètres qui le protégeaient de son histoire…
Après neuf ans d’absence, Large revoit son père, un vieil homme dominateur, mais aussi tous ceux avec qui il a grandi. Ils sont aujourd’hui fossoyeur, employé de fast-food ou magouilleur professionnel…
Sa rencontre avec la jolie Sam va le bouleverser encore un peu plus. Elle est son exacte contraire, vivante et audacieuse.
Entre passé et futur, entre douleur et joie, Large va découvrir qu’il est peut-être temps de commencer à vivre…
Mon avis :
Je viens de me rendre compte que j’avais omis de parler de Garden State, qui est pourtant l’un de mes films préférés !! Je répare donc cet oubli et vous prie de m’excuser.
J’aimerais trouver les bons mots pour en parler car ce film est incontournable selon moi. Un film intimiste dans lequel il est inévitable de se reconnaître. Il est plein de fraicheur, drôle et émouvant à la fois. Il sonne tellement juste qu’il en est bouleversant parfois. J’aime son côté décalé avec des personnages et situations sur mesure. Visuellement et cinématographiquement, beaucoup de poésie et de très belles trouvailles. Une histoire à fleur de peau qui aborde le sens de la vie, les rencontres, la chance qu’on leur accorde ou non et tout ça sur un fond parfois loufoque et décalé. Garden State doit aussi énormément aux acteurs qui ont su rendre leur personnage profondément attachant. Nathalie Portman notamment, est éblouissante !
Ce film est une pure merveille ! Et vous l’aurez dans la peau, c’est sûr, parce qu’en plus il possède une BO incroyable. A tel point que je suis capable de l’écouter en boucle durant des heures..écoutez-là, vraiment.
Une partie de la BO est disponible sur Jiwa. Pour écouter en entier certaines chansons et pour découvrir les autres, il faudra cliquer sur les liens ci-dessous (si il y a des erreurs n’hésitez pas à me les signaler) :
À la fin des années 50, une révolution agite l’univers du music-hall : le succès phénoménal du rock, dont les jeunes vedettes attirent les foules, tandis que les numéros traditionnels – acrobates, jongleurs, ventriloques – sont jugés démodés. Notre héros, l’illusionniste, ne peut que constater qu’il appartient désormais à une catégorie d’artistes en voie de disparition. Les propositions de contrats se faisant de plus en plus rares, il est contraint de quitter les grandes salles parisiennes et part avec ses colombes et son lapin tenter sa chance à Londres. Mais la situation est la même au Royaume-Uni : il se résigne alors à se produire dans des petits théâtres, des garden-parties, des cafés, puis dans le pub d’un village de la côte ouest de l’Écosse, où il rencontre Alice, une jeune fille innocente qui va changer sa vie à jamais.
Mon avis :
Une dose de nostalgie, une pincée de mélancolie et un zeste d‘humour. J’ai été charmé par le graphisme, les couleurs et par l’aspect dessin animé traditionnel. Et puis, tout est en finesse, en douceur. J’aime la poésie qui se dégage des choix de réalisation : la quasi absence de paroles, l’importance des sons et de la musique mais aussi les moments suggérés et les silences.
Un magnifique dessin animé, tant par l’élégance du dessin que par la beauté de l’histoire.
Un dessin animé de qualité selon moi, tout comme les Triplettes de Belleville.
Petit bémol, un peu trop tristounet à mon goût. N’y allez pas si vous avez déjà le cafard !!
Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l’ordre d’aller se faire oublier quelque temps à Bruges.
Ray est rongé par son échec et déteste la ville, ses canaux, ses rues pavées et ses touristes. Ken, tout en gardant un oeil paternaliste sur son jeune collègue, se laisse gagner par le calme et la beauté de la cité.
Alors qu’ils attendent désespérément l’appel de leur employeur, leur séjour forcé les conduit à faire d’étranges rencontres avec des habitants, des touristes, un acteur américain nain tournant un film d’art et essai européen, des prostituées et une jeune femme qui pourrait bien cacher quelques secrets aussi sombres que les leurs…
Quand le patron finit par appeler et demande à l’un des tueurs d’abattre l’autre, les vacances se transforment en une course-poursuite surréaliste dans les rues de la ville…
Mon avis :
Excellentissime ! Une comédie grinçante, au coeur d’un scénario mêlant action et réflexion psychologique sur les états d’âme générés par la profession de tueur à gage .
J’ai aimé:
- l’humour noir, le petit côté décalé et faussement dramatique de l’histoire. C’est délicieusement drôle..
- le jeu d’acteur. Ovation pour mon petit Colin Farrell qui m’a surprise dans un rôle comme celui-ci, bien loin de ce qu’il fait d’habitude et plus proche de son rôle dans Le rêve de Cassandre de Woody Allen. Son acolyte et collègue à l’écran, Brendan Gleeson n’a rien à lui envier.
- la mise en scène, le scénario et notamment l’atmosphère mystérieuse et romantique donnée à Bruges. Ça donne envie d’y aller pour sûr !
C’est l’histoire d’un Parisien qui est malade et qui se demande s’il va mourir. Son état lui donne un regard neuf et différent sur tous les gens qu’il croise. Le fait d’envisager la mort met soudainement en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute entière.
Des maraîchers, une boulangère, une assistante sociale, un danseur, un architecte, un SDF, un prof de fac, une mannequin, un clandestin camerounais… Tous ces gens, que tout oppose, se retrouvent réunis dans cette ville et dans ce film.
Vous pouvez penser qu’ils ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d’entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants, mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde.
Mon avis :
Ce genre de film a pour particularité de me rendre profondément triste et heureuse à la fois. J’aime ses films où s’entremêlent histoires et personnages. J’aime ces films qui nous embrasent le cœur et nous donnent envie de croquer la vie à pleines dents. Alors, j’aime Paris !
Et puis, les acteurs qui sont réunis ici apportent fraicheur et réalisme. Un Luchini drôle et attachant, un Romain Duris juste et bouleversant, une Juliette Binoche toujours aussi naturelle et touchante et puis tous les autres que je ne citerai pas mais qui nous régalent eux aussi de leur jeu.
1974, Buenos Aires. Benjamin Esposito enquête sur le meurtre violent d’une jeune femme.
25 ans plus tard, il décide d’écrire un roman basé sur cette affaire « classée » dont il a été témoin et protagoniste. Ce travail d’écriture le ramène à ce meurtre qui l’obsède depuis tant d’années mais également à l’amour qu’il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l’Argentine où l’ambiance était étouffante et les apparences trompeuses…
Mon avis :
Dans ses yeux est à la fois une enquête policière, une histoire d’amour, une quête de vérité, une soif de justice et de vengeance. On assiste à un mélange de genres orchestré de manière subtile et servi par un très bon jeu d’acteurs. Pas de scènes qui en mettent plein la vue avec une multitude d’effets spéciaux et de l’action en veux-tu en voilà. L’accent est sur les personnages, sur leurs ressentis et sur les événements. Tout est bien dosé : suspens, action, silences, émotions..et les thèmes portés par ce film sont profonds et tellement humains. Un vrai coup de cœur.
Bien ficelé, étonnant jusqu’à la dernière minute, captivant et bouleversant.
Allez le voir, il en vaut la peine.
Ah, et ce film argentin a reçu cette année, l’oscar du meilleur film étranger à Cannes.
Dès l’instant où Tim, assis sur le toit de l’orphelinat, a vu Adhara sa minuscule étoile toute fragile tomber du ciel, il a senti que quelque chose ne tournait pas rond.
S’il ne s’était pas penché pour voir où elle était tombée, il n’aurait pas glissé du toit et n’aurait pas été secouru par le Berger et son incroyable horde de chats.
Dans le monde de Nocturna, une ribambelle de petites créatures travaillent pour faire de la nuit un endroit magique où tout est possible.
L’arrivée inattendue de Tim et les rencontres qu’il fera tout au long de sa quête lui donneront-ils la force et le courage de surmonter sa peur du noir ?
Mon avis :
Un petit bijou de poésie et de créativité ! Petits et grands se retrouvent plongés dans un univers onirique, celui de la nuit et de ses créatures magiques. Un monde où des petits êtres s’affairent et veillent à ce que chaque chose soit à sa place. Un monde où les chats sont les gardiens de votre sommeil, où vos songes sont l’œuvre de petites secrétaires très inventives et où tout est orchestré, de votre jambe sortie du lit, à votre coiffure ébouriffée en passant par le fâcheux pipi au lit !
Un dessin animé traditionnel ou tout est superbe ! Le graphisme, les couleurs, les personnages, l’histoire et la BO ! Il démystifie l’univers effrayant de la nuit et invite au rêve.
Un dessin animé à montrez absolument à toutes les petites têtes blondes et à toutes les grandes personnes qui ont gardé leur âme d’enfant !
Le premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d’une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d’autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.
Mon avis:
Un joli petit film.Drôle,émouvant, emprunt de vécu.
Un film sur la famille, ses liens qui se font et se défont, ses querelles, ses réconciliations…
Un film sur l‘adolescence aussi et sur l’amour, celui qu’on porte à ses frères et soeurs, à son époux, à celui ou celle qui partage un bout de notre vie..
Regardez-le, vous passerez un agréable moment, la BO est sympa et les acteurs simples et vrais.