Weis et Hickman

décembre 21st, 2010 § 2


Puisque je vous ai parlé de David Gemmell, je me dois d’évoquer d’autres auteurs maîtres dans le genre de la fantasy ! Et pas des moindres !!

Margaret Weis et Tracy Hickman

J’ai deux séries à  vous conseiller :

- la légende de l’épée noire
- les portes de la mort

Je viens de terminer le 6e tome de la deuxième série et vais donc vous présenter celle-ci car c’est encore tout frais dans ma tête.

Le cycle des portes de la mort

Petit résumé :

Il y longtemps, dans l’ancien monde, deux races de « dieux », les Sartans et les Patryns, se firent la guerre. Pour mettre un terme à cette guerre,  les Sartans fragmentèrent le monde en  royaumes et emprisonnèrent leur ennemi, les Patryns, dans l’un d’entre eux, appelé le Labyrinthe. Cette prison avait pour but de les remettre dans le droit chemin. Mais au fil du temps, le Labyrinthe prit vie et se retourna contre ses occupants, devenant mortellement dangereux. Xar fut le premier Patryns à s’en échapper.
Aujourd’hui, il charge Haplo de traverser les portes de la mort, d’arpenter les autres royaumes, d’y semer discorde et chaos et de découvrir ce que est devenu leur antique ennemi..

Une série incroyablement bien réussie. Captivante, riche et complexe. Une fois que vous la commencerez, attendez vous à passer en mode hibernation et à perdre quelques heures de sommeil !

J’ai été séduite tant pas l’histoire que par les personnages et les mondes créés de toute pièce par les auteurs. Chaque livre est une surprise et l’intrigue va crescendo. On y découvre des univers totalement différents, des personnages hauts en couleurs, entourés d’une aura de mystère et ayant tous un rôle à jouer dans ce récit d’une inventivité déconcertante. Tout est imbriqué avec génie.

Il y a une petite touche philosophique dans ce récit, qui aborde les croyances, la domination/le pouvoir, le bien/le mal  et qui le rend encore plus intéressant !

On oublie vite les quelques passages un peu longuets et l’écriture parfois très simple.

Pour tous les lecteurs de fantasy et les autres aussi…peut être cette série vous réconciliera-t-elle avec le genre ! Parce qu’il n’est pas de genre qui développe à ce point l’imaginaire. Et dieu que c’est bon de pouvoir rêver et de s’évader de la réalité !!

PS : N’oubliez pas de jeter un œil à La légende de l’épée noire. Une série en quatre tomes, assez noire mais tout aussi prenante et imaginative !

Claire Mazard

juillet 19th, 2010 § 1

Autre auteur(e) jeunesse (mais encore une fois qui écrit des livres susceptibles de plaire aux adultes) à lire absolument : Claire Mazard.

Pour tout vous avouer, je ne connaissais pas cette écrivaine jusqu’à il y a peu. C’est durant mon stage que je l’ai découverte, elle et ses livres, la médiathèque de Carquefou l’ayant invitée afin d’animer des rencontres.

Ce fut une agréable surprise, et une rencontre que je n’oublierai pas. Outre le fait que Claire écrit de très beaux livres, c’est une personne charmante avec qui je me suis par ailleurs découvert des goûts communs.

C’est elle qui m’a amenée à lire Simple, Papa maman sont dans un bateau, et Un marronnier sous les étoiles, de T. Lenain, dont je vous parlerai prochainement.

Venons en à ce qui importe ici : ses livres.
Si Claire écrit des livres c’est souvent pour transmettre un message, dénoncer quelque chose ou amener à une prise de conscience. Ces livres, elles les écrit pour des jeunes lecteurs. Écrire est une réelle passion et ça se ressent lorsqu’elle évoque son travail.
Je vais vous présenter plusieurs de ses livres qui m’ont marquée :

Macaron citron


Résumé (4e de couverture) :

Qu’est-ce que Colline aime, dans la vie ?
Jean-Jacques Goldman, les macarons citron et. Sara. Elle est au lycée, en première. Son premier amour.
Pas facile, à seize ans, d’être amoureuse !
Pas facile à vivre, pas facile à dire.
Ce que veut Colline avant tout, c’est que les êtres qu’elle aime la connaissent vraiment. Et l’aiment telle qu’elle est.

Mon avis :

Un très beau livre sur l’homosexualité. Les mots sont justes et l’histoire racontée avec beaucoup de pudeur et de réalisme. Un petit roman qui se dévore et qui bouleverse. J’ai été touchée par la sincérité et la justesse des personnages. Le rapport qu’entretient Colline avec son père me rappelle ma propre vie. Il est difficile de parler parfois avec les gens qu’on aime. C’est pourquoi écrire est souvent plus facile, et c’est ce que fera Colline. Leurs échanges m’ont beaucoup touchée.
A lire absolument et à faire lire..

Extrait :

« Je te découvre, Sara, enthousiaste, curieuse de tout. Je te regarde parler. J’écoute ton regard. Tu me fascines. Et quand tu me souris, le sourire d’ Adjani, à côté, c’est un feu éteint.« 

Colline

Le cahier rouge

Résumé (4e de couverture) :

Ugo trouve le journal intime de son frère, David, disparu deux ans plus tôt dans un accident de moto.
A la lecture de ce cahier rouge, Ugo découvre un frère qu’il ne connaissait pas. Le doute s’immisce en lui…

Mon avis :

Encore une fois, Claire sait trouver les mots justes. J’aime son écriture. Une écrire simple  mais chargée en émotions. Des phrases courtes mais riches de sens.
Et puis l’histoire est bouleversante. Là encore, il est question d’homosexualité, d’incompréhension, de non conformité. Un très beau livre.

Extrait :

« Je sursaute. La porte s’ouvre. Ving heure. C’est Aline. Je repose le cahier sur la table.
Aline, la peau satinée, son parfum troublant. Aline, pour qui je craque. Pour qui je vis. Avec elle, l’existence a des coups d’accélérateur, de folie, de sage croisière aussi. Je me perds, je me fonds en elle. »

« On est pas sérieux quand on a 17 ans
Et qu’on a des tilleuls verts sur la promenade » Rimbaud

Maman les p’tits bateaux

Résumé (4e de couverture):

 » Depuis le 15 mai 1996, il est venu tous les mercredis.
Sauf un. Malade. … Dix-huit… Dix-neuf… Vingt mercredis que ça dure. Je ne m’en sortirai jamais. Vingt. Un chiffre rond. Pour une fille qui ne tourne pas rond.  » Maman, les p’tits bateaux est le récit à la première personne de la souffrance d’une collégienne de douze ans victime d’un inceste, crime que la loi condamne mais qu’il est souvent difficile de dénoncer. Surtout quand on n’est pas sûre de soi, surtout quand le coupable semble si charmant aux yeux de tous…

Mon avis :

L’inceste est un sujet difficile à aborder, surtout avec des enfants mais qui pourtant devrait l’être plus souvent. C’est pourquoi je salue l’initiative de ces rares auteurs qui produisent des livres jeunesse abordant ce thème.
Claire Mazard fait partie de ceux-ci.
Ce livre, il m’a touché. Il m’a rappelé le premier du genre que j’ai lu « La fille du canal  » de T. Lenain, qui lui m’a littéralement bouleversée.
Je trouve d’ailleurs que l’écriture de ces deux livres est proche. Des phrases courtes, un style sobre et poignant.


Extrait :

Les parents viennent de m’offrir un ordinateur pour mes douze ans. Tout de même, se rendent compte que je ne vais pas bien. Ne savent que faire pour me sortir de ma léthargie.
Je m’en moque, de leur ordinateur. Envie folle de le leur balancer à la figure, de le fracasser par terre. Ca les aurait blessés. Moi, ça m’aurait soulagée. Mais, je n’ai rien dit. Ni « je m’en moque » ni « je vous remercie ».
Grand silence. Ont attendu un mot. Un regard. Un geste de ma part.
Suis restée de pierre.

Père consterné.
Eh oui ! Je ne suis plus la fillette qui riait aux éclats sur tes genoux.
Tu n’es plus mon petit Papriska.
Plus jamais je ne rirai aux éclats.

Mère aux bords des larmes.
Peut pleurer tant qu’elle veut.
Ca m’est égal.
Je ne l’aime plus.
Je ne veux plus l’aimer « 

Marie-Aude Murail

mai 23rd, 2010 § 1



Je sais, je vous ai déjà parlé de cette auteure..mais si, souvenez vous, quand je vous ai présentés les petits Morlevent !  Toujours pas ? Bon et si je vous dis : Oh boy ! Ah vous voyez quand vous faites un effort !

Marie-Aude Murail a donc écrit l’un de mes livres préférés. Je me suis dit qu’il était temps de m’intéresser à ses autres productions. Peut être se cachait-il une autre pépite ? Et bien, il semblerait que tout ce qu’elle écrit est génial ! J’en suis à mon quatrième livre et toujours sous le charme.

Du M-A Murail ça se lit à tous les âges de la vie (à partir de 12-13 ans) ! Et ça se consomme de préférence sans modération.

De l’humour et des dialogues savoureux, des personnages attachants et singuliers et des histoires magiques !

M-A Murail sait que l’humour est la meilleure des armes. Grâce à lui, elle aborde avec légèreté des sujets  graves comme l’homosexualité, le handicap, l’amour, la mort et réussit à nous arracher deux trois larmes entre deux énormes sourires ! Parce qu’elle est convaincue que les livres ça aide à grandir, cette écrivaine nous offre des romans subtils, drôles, émouvants, intelligents et profonds où l’optimisme est souvent de mise.

Je vous conseille vivement trois livres, mes préférés pour le moment :

Oh boy (voir article)

Simple

Résumé :

Kléber à 17 ans, il rentre en terminale. Son frère Barnabé, dit Simple, a 22 ans mais trois ans d’âge mental. Normal, c’est un i-di-ot. Il a peur des beauxd’hommes qui se cachent dans les téphélones ou les montres et toujours prêt à dégainer son vérolair. Et puis, monsieur Pinpin n’est jamais bien loin.
Kléber ne supporte pas de voir son frère dépérir à l’institution Malicroix. Il choisit donc contre l’avis de son père de le prendre en charge.
Quand ils emménagent dans la coloc d’Enzo, Aria, Corentin et Emmanuel, la vie semble devenir plus légère même si quelque peu compliquée. Simple avec sa spontanéité et son innocence resserre les liens et en fait naître de nouveau autour de lui. Mais la réalité des choses ne tarde pas à refaire surface, et les ennuis avec..

Ce que j’en pense :

Dans la lignée de Oh boy, Simple est un petit bijou. On rit, on s’émeut, on se révolte face au handicap. On s’attendrit devant les évènements qui se déroulent, on se retrouve un peu parfois, au détour d’un mot, d’une phrase. On se prend d’affection pour chaque personnage qui se révèle au fil des pages et on se surprend à les aimer ou les détester, à les soutenir. C’est tendre, drôle et émouvant.

Citations :

«  Vers dix heures, alors que les Playmobil assis en rond autour du cow-boy l’empêchaient de s’évader, le portable se mit à sonner.
- C’est moi, c’est moi ! hurla Simple. A demi fou d’excitation, il appuya sur le sigle du téléphone.
-Allo, Simple ? fit Kléber.
- Allo, monsieur, madame ? Bonjour, comment ça va ? Merci ça va bien, il fait beau, au revoir, madame.
-Attends, c’est ton frère…
Un peu effrayé, Simple se tourna vers monsieur Pinpin.
- C’est le beaud’homme.
- Pète le téphélone ! ordonna monsieur Pinpin qui faisait de petits bonds sur place. Pète dans le mur !
Simple lança le téléphone contre le mur, avec une sorte de violence apeurée. Puis il l’acheva à coups de talon. Après avoir repris son calme, il se pencha et examina le téléphone fracassé.
- Tu le vois ? s’informa monsieur Pinpin, prêt à détaler.
- Nnnnon, hésita Simple.
- Je le savais, fit monsieur Pinpin en se recouchant sur l’oreiller. Il est microspique.  »

« Mais qu’est ce que vous voulez que je tente ? Elle sait que je suis amoureux d’elle.
Et alors ?
Et alors elle s’en fou.
Monsieur Villededieu donna un coup de canne dans le plancher.
- Montrez lui que vous êtes un homme ! A la hussarde mon garçon !
- C’est quoi ça ? Je la coince contre l’évier de la cuisine ? Enzo rougit malgré lui, car il y avait déjà songé.
(…)  Qu’est ce que vous risquez ? Lui demanda le vieil homme
- Une claque.
_ Etre frappé par la femme qu’on aime, c’est un souvenir pour les vieux jours. »

Papa et maman sont dans un bateau


Résumé (éditeur)

Pauvres Doinel ! Ils s’aiment,mais n’ont pas le temps de se le dire. Ils ont chacun leurs angoisses, leurs soucis mais les gardent pour eux. Marc Doinel, le père aux allures de cow-boy, n’a toujours pas parlé du rachat de sa boîte par des Hollandais décidés à restructurer au lance-flammes. Nadine, la mère débordée, n’évoque jamais la lassitude qui l’accable devant les « fiches de suivi d’acquisition des compétences » de ses élèves de maternelle. Charlie, la fille aînée, se demande bien pourquoi elle est amoureuse de Kikichi, un héros de manga bisexuel, plutôt que d’un garçon de sa classe. Et pourquoi se sent-elle si transparente au collège ? Le petit Esteban, lui, ne se plaint jamais, au point de se laisser maltraiter sans broncher par les grands de l’école.

Pauvres Doinel ! S’ils savaient qu’ils partagent un rêve secret… En feuilletant un magazine, chacun d’entre eux est tombé en arrêt devant la même photo. Celle d’une yourte mongole plantée dans une clairière bretonne.

Ce que j’en pense :

Je crois qu’à force d’éloge, je ne vais plus avoir assez de vocabulaire pour décrire chacun de ses livres ! Je vais cependant essayer car celui-ci est génial aussi. On n’avait jamais à mes yeux abordé et dépeint le quotidien d’une manière si captivante,  et avec un regard toujours très critique sur les choses de la vie. Tout y passe, famille, système éducatif, monde du travail..que du bonheur. Car Marie-Aude Murail sait allier humour et gravité comme personne.

Pour les citations, il faudra attendre un peu. Comme le bon boulet que je suis, j’ai noté les numéros de pages mais j’ai rendu le livre à la médiathèque..

***

Je ne dirai qu’une chose : merci Marie-Aude Murail pour ton regard sur la vie, sur les gens et  continue de nous toucher avec  tes mots si justes, si drôles et émouvants à la fois.

David Gemmell et sa « Légende »

mai 11th, 2010 § 5


A force de déambuler à travers les rayonnages des librairies, j’ai fini par tomber sur un livre que tout amateur d’héroic fantasy se doit d’avoir lu, Légende.

Légende, résumé (éditeur):

Druss est une légende. Ses exploits sont connus de tous. Mais il a choisi de vivre retiré loin des hommes, au sommet d’une montagne. Là, il attend son ennemi de toujours, la mort. Dros Dlenoch est une forteresse. C’est le seul endroit par lequel une armée peut traverses les montagnes et le dernier bastion, car tous les autres sont tombés devant l’envahisseur nadir. Et le vieux guerrier est son seul espoir.

Je me souviens avoir dévoré ce livre il y a quelques années de cela. Cette trouvaille m’a donné envie de vous le faire connaître et plus encore, de relire les trois tomes (Légende, Druss la légende, La légende de marche-mort).
C’est tout un univers qui s’est déversé dans ma tête lorsque j’ai parcouru la quatrième de couverture. Et plus que des mots, des images que je m’étais inventée en le lisant.

Je ne pourrai pas vous en parler avec précision mais seulement évoquer les souvenirs que j’en ai. Je me revois passer une partie de mes nuits luttant contre le sommeil, absorbée par l’histoire et déconnectée de la réalité. Je crois me souvenir que les combats y sont décrits d’une manière extrêmement réaliste et détaillée. On se surprend à faire partie des batailles, à lutter au côté de Druss. Pas le temps de souffler, l’action est au rendez-vous quasiment tout le temps. Une quête, de l’amour, des batailles, un héros  : des romans passionnants et captivants.

Ces trois volumes font partis du Cycle de Drenaï qui se compose d’autres romans de David Gemmell :

- Le roi sur le seuil
- Waylander (I, II et III)
- La quête des héros perdus
- Les guerriers de l’hiver
- Loup blanc

Il me semble avoir aimé Le roi sur le seuil mais je ne crois pas avoir lu les autres. Celui qui m’a le plus marqué est sans doute Légende.

Neil Gaiman : Nobody Owens et Coraline

mars 25th, 2010 § 3


J’ai décidé de faire ici un tir groupé ayant lu deux livres de Neil Gaiman. Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas ce monsieur, brève présentation.

Neil Gaiman est un auteur britannique polyvalent, prolifique et créatif. Il a à son actif de nombreux livres (adulte et jeunesse), principalement  fantastiques. Il manie la plume dans des domaines divers comme le théâtre,  la poésie, les comics ou les romans mais produits aussi de la musique et des films. Rien que ça !
Il est notamment l’auteur de Stardust (adapté au cinéma) et de la série de comics fantastiques Sandman.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion de lire deux de ses livres, destinés à la jeunesse à priori, mais qui se lisent de 7 à 77 ans comme on a coutume de le dire.
Si vous voulez vous familiariser avec son travail, je ne peux que vous conseiller le site officiel de Neil Gaiman.

Deux livres, un univers et une patte reconnaissable, un peu comme notre Tim Burton.

L'étrange histoire de Nobody Owens (The Graveyard Book)

L’histoire :

Seul rescapé d’une famille assassinée par le Jack, Nobody Owens se réfugie au sein du cimetière en haut de la colline. Recueilli par ses habitants, des fantômes, protégé par un être ni vivant ni mort nommé Silas et ami d’une sorcière brûlée, la vie de Nobody est tout sauf ordinaire.
Il grandit entouré d’êtres fantastiques, apprend des tours de fantômes, vit des aventures inattendues. Cependant, il lui est interdit de franchir les portes du cimetière car le monde des vivants recèle de nombreux dangers et le Jack rode toujours, plus déterminer que jamais à terminer son travail.

L’histoire :

Les Jones viennent tout juste d’emménager dans leur nouvelle maison, divisée en trois appartements distincts. Celui du dessous est occupé par deux vieilles actrices à la retraite et celui du dessus, par un étrange monsieur qui dit entrainer des souris de cirque.
Coraline l’unique enfant de la famille est une petite fille curieuse, intelligente et qui passe son temps à explorer son environnement. Ses parents sont sans cesse absorbés par leur travail et ne lui accordent que peu d’attention. Un jour pluvieux, Coraline entreprend de compter chaque porte et chaque fenêtre. Étrangement, la 14e porte est fermée à clef et l’autre côté n’est qu’un mur de briques. Mais un jour, Coraline découvre derrière celle-ci un passage vers un autre appartement, une autre maison en tous points identiques à la sienne…ou presque ! A première vue, tout est fantastique et bien mieux que dans sa vie réelle. Seulement voilà, il y a aussi un autre père et une autre mère qui voudraient Coraline avec eux pour toujours. Et, comble de l’ horreur, ils veulent lui coudre des boutons à la place des yeux !
Certaines portes ne devraient jamais être ouvertes…

Mon avis :

Tout fan de Tim Burton ne peut lire ces livres sans remarquer des ressemblances avec son univers. Neil Gaiman offre deux contes noirs, macabres et poétiques à la fois.
Ce sont deux livres qui sortent vraiment du lot de par leurs particularités. L’ambiance est fantastique, l’univers sombre et parfois angoissant mais entrecoupé de réels moments de poésie et d’humour. Neil Gaiman fait preuve de beaucoup d’inventivité et sait créer des personnages décalés, originaux et atypiques évoluant dans des histoires étonnantes, terrifiantes et parfois drôles.

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