Primo giorno
Mon périple commence le vendredi 17 septembre. Il commence pour ainsi dire mal : je suis malade. C’est une manie chez moi il faut croire (ceux qui me connaissent comprendront).
Ceci dit, ma motivation demeure. Il le faut bien. J’encaisse les 7h de train, mange dans un petit resto vietnamien à mon arrivée sur Grenoble et me pose dans la gare en attendant mon car(4h30 à attendre). Ma bretonne me tient compagnie 1h30 au tel (merci), je dilapide mon forfait en sms en tout genre et à minuit, la gare ferme. Génial. 1h à attendre dehors. C’est le début de mes rencontres. Un Iranien, un Ivoirien et un Italien prennent eux aussi le car. On discute..enfin certains plus que d’autres ! L’ivoirien est une vraie pipelette. Malheureusement, je ne comprends pas grand chose quand il parle..une conversation à sens unique qui n’entame en rien son enthousiasme.
Le car arrive avec plus d’une demi-heure de retard..une habitude à ce qu’il parait. Et c’est parti pour environ 12h de trajet. 12h ? La raison à cela, des pauses de 2 minutes à 1h à certains endroits.
Si ma mémoire est bonne, il est 12h45 quand j’arrive à Firenze (vous allez vous y habituer, j’écrirai les villes en Italien). Petit repérage des lieux et hop direction l’auberge de jeunesse Archi Rossi pour poser les bagages. Je ne veux pas perdre une seconde. Je garde mon sac photo et mon petit sac à dos et file découvrir le centre. Direction l’office du tourisme. J’explique mon programme (que j’ai peaufiné dans le train) et reçois des conseils..que je ne suivrai pas au final ! J’apprends que la petite futée que je suis ne l’est pas tellement en fin de compte. Les journées du patrimoine c’est européen certes, mais pas aux même dates ! Zut. Tant pis. Direction la cathédrale (il Duomo) sur la Piazza del Duomo. Clic : premiers clichés..ou du moins tentatives. La place est noire de monde. Impossible de faire des photos sans une tête, un bras ou je ne sais quelle autre partie de l’anatomie. C’est dommage car ce que j’ai sous les yeux est magnifique. Trois monuments principaux sur la place : il Battistero, il campanile di Giotto, la cattedrale Santa Maria del Fiore (ou Duomo)
En voici quelques clichés. Le hic c’est que vous ne les verrez jamais entièrement car ils sont proches les uns des autres et je n’avais pas assez de recul.
Sur la première, les trois ensembles architecturaux (coupés en bas pour ne pas avoir les touristes)..ou du moins une partie
Sur les trois, j’ai choisi de visiter il Duomo car on peut monter tout en haut et avoir une vue magnifique sur Firenze.
L’intérieur est somptueux. Lumineux, aéré et sobre. Les fresques sont sublimes, notamment celles peintes à l’intérieur du Dôme et que l’on peut apprécier lorsque l’on monte tout en haut. Le sol est superbe avec des entrelacements de cercles dans des tons rouge, vert et beige.
Après avoir gravi les 463 marches..bouffée d’air pure en haut du Dôme. (je mettrai les panoramas quand j’aurai réglé un petit prob avec le logiciel)
J’arpente les rues grouillantes de monde, mange une petite pizza sur les marches de l’église San Lorenzo et me retrouve sur la Piazza della Signoria. Une place gigantesque qui impressionne. Dominée par il Palazzo Vecchio et la Loggia dei Lanzi. C’est assez inattendu car ça ressemble à un musée en plein air, avec d’immenses statues comme celle sur la photo.
De là, il m’était impossible de ne pas me rendre sur le fameux Ponte Vecchio ! Le plus vieux de Firenze car l’un des rares à ne pas avoir été bombardé par l’armée allemande en 44 ! Photo n°2 prise à 8h, le matin de mon départ, et pour les autres le premier jour. Les poissonneries et boucheries de l’époque ont laissé place aux bijouteries..rien de très intéressant sur ce pont, à part les touristes ! En revanche, très belle vue quand on est dessus.
Fatiguée, je décide de rentrer à l’auberge et de découvrir ma chambre ! Ouf ! Que ça fait du bien de se poser..et de prendre une douche après presque 24h de voyage Dans ma chambre, deux asiatiques (je ne saurai jamais d’où elles étaient elles ne parlaient ni anglais ni italien !), une canadienne (Toronto) et trois espagnoles. Et blablabla…
Secondo giorno
Premier petit déjeuner à l’auberge. Rencontre d’une Américaine et papotage avec Ravine (la canadienne). La fièvre commence à me peser et mon nez à m’enquiquiner sérieusement, je fonce à la pharmacie. Moment comique ou j’essaie d’expliquer ce que j’ai..un joli mélange d’italien, d’anglais et de gesticulations en tout genre Je repars avec un sirop pour la toux et des pilules pour mon nez. On a dû se comprendre ! Direction le quartier de l’Oltrarno, de l’autre côté de l’Arno (le fleuve) qui comme le dit le guide du routard, est un quartier un peu à l’écart des circuits touristiques mais plus populaire et pittoresque.
Traversée du Ponte Vecchio (d’où je prends la photo n°1) car je suis à la recherche d’une autre auberge. Je me perds dans les ruelles pour finalement me rendre compte que le petit 6 dessiné par l’office du tourisme pour m’indiquer une auberge est en fait un 9. L’auberge que je cherche est en fait à l’autre bout de la ville..mais quel boulet ! J’en profite pour découvrir le quartier. Je redescends sur les quais et me retrouve sur le pont suivant Ponte Alle Grazie d’où je prends d’autres clichés car le ciel est somptueux.
Et me voilà partie à grimper vers la piazzale Michelangelo ! Les Chinois ont envahis la place ! Au secours ! Ils célèbrent deux mariages..j’ai bien choisi mon jour encore. Il est vrai qu’on a une jolie vue sur la ville mais il parait que c’est encore mieux d’y être au coucher du soleil, dixit le routard. Je vous montre ce que l’on voit au nord/ouest et à l’ouest :
Je ne m’attarde pas et continue de monter, jusqu’à l’église San Miniato al Monte, d’où l’on domine encore plus la ville. Je redescends puis longe le mur d’enceinte que vous voyez sur la photo de droite..ça grimpe dur ! Je décide d’entrer dans le jardin Bardini que l’on peut apercevoir derrière le mur. J’obtiens un ticket combiné pour visiter ce jardin, celui de Boboli et deux autres musées. Ca fait du bien un peu de verdure ! Le parc est superbe. J’en profite pour manger un petit quelque chose..je ne pensais pas si bien dire. Pour 3 euros je commande un panino..qui était en fait un mini sandwich. Je pouvais le mettre en entier dans ma bouche ! Mais bon, je l’ai savouré (vu le prix) car il était délicieux (huile d’olive, aubergines, tomate et basilique)..mon t-shirt et mon pantalon s’en souviennent encore .
En sortant, quelques photos des ruelles, vous verrez, je suis fan des ruelles Toscanes..et des lanternes en particulier ! et direction le Palazzo Pitti..
..immense palais où vécurent notamment les Médicis et qui abrite aujourd’hui de nombreuses galeries comme celle que j’allais visiter, la galleria del costume et, situé dans le jardin Boboli, il museo della Porcellana. Sa façade, pour information, fait plus de 200m !! Le jardin qui se révèle par delà les murs du palais est tout simplement gigantesque (j’ai photographié le plan pour que vous imaginiez). Une succession de majestueuses allées, de bassins et fontaines, de passages plus intimistes et ombragés et en été très certainement une explosion d’odeurs et de couleurs.
Pour clore ma journée, je suis allée me perdre dans le quartier Santa Croce, de l’autre côté de l’Arno puis Piazza della Santissima Annunziata. Une note de fin tout à fait agréable. Je me suis posée sur les marches d’un des bâtiments encerclant la place et ai profité des derniers rayons du soleil. Voici quelques clichés :
Le soir, repas à l’auberge en compagnie de deux Américaines..ça papote voyage, cinéma et photographie ! Allez hop au lit..la suite c’est pour demain..
Terzo giorno
Ayant trouvé une auberge pour la nuit du lundi au mardi, je passe déposer mon sac de bonne heure (avec l’angoisse de ne pas le retrouver..) puis, je m’en vais acheter mes billets de train pour me rendre à Pisa et Lucca.
Le programme pour le reste de la journée : trainer dans le quartier San Lorenzo et visiter l’église dans un premier temps. Puis, alors que je me promenais dans les rues, je me fais alpaguer par un commerçant qui m’attire dans sa boulangerie/sandwicherie. Je ne résiste pas, ça tombe bien, j’ai faim.
Après quoi, je décide de laisser tomber le plan et de me laisser porter par le nom des rues..j’atterris sur la piazza Santa Croce qui regorge de monde ! Visite de l’église et petite pause avant d’entamer une petite randonnée !
Passage obligé sur le Ponte Vecchio pour faire le plein d’eau et hop c’est parti..pour d’interminables montées sous le soleil toscan. Et quand est ce que ça devient plat ? Jamais ? Si pendant 200 mètres ! Trêve de plaisanterie. Jolie randonnée avec de beaux points de vue sur la campagne et de somptueuses villas (dont celle de Galilée).
Petite anecdote, failli y laisser un bras voir y rester tout court car les trottoirs étaient ridicules et les italiens se prenaient pour des pilotes de rallye ! Je me suis souvent retrouvée collée à un mur pour éviter d’être emportée par un rétroviseur
Et vous savez quoi ?? J’ai ressorti l’objectif macro..oui oui oui !! Comme ça fait du bien ! Ce sont deux petites tiges qui ont réveillé mon envie! Mais oh malheur…(je sens qu’il y en a un qui devine aisément la suite, tu peux te marrer vas y..) plus de batterie ! Ah ba c’est sûr, le retour a été beaucoup plus rapide (d’autant plus que ça descendait!) Voici l’objet du délit :
On arrive à la partie de ma journée que je préfère..Passage par la gare pour me renseigner pour aller à Siena (mal aux reins et aux trapèzes qui persiste), puis traversée de la ville à la recherche d’un supermarché (début d’une envie pressante), retraversée de la ville pour rejoindre l’auberge (et peut être récupérer mon sac) et dans l’expectative d’une douche (et d’un massage) ! Et non, ça ne sera pas pour tout de suite ! D’abord, visite de la chambre qui en fait se situe 40 mètres plus loin (humm), attente du retour des clefs, refus de la carte, jeune homme plus que courtois (un vrai gentleman) qui me propose un thé glacé, un petit gâteau, internet et de me prendre en photo ?! Moi je veux juste mes clefs..oui j’ai bien compris que tu serais là toute la nuit mais moi j’ai envie de dormir !
Pas beaucoup dormi cette nuit là en fait..ai attendu toute la nuit que la porte s’ouvre..
Quarto giorno
Je vous présente Pisa, ses touristes..ses touristes et encore ses touristes ! Malheureusement la ville n’est connue que pour sa tour (moi j’ai préféré ses ponts surplombant l’Arno)..la suite en image (petite pensée pour mes deux colocs préférés qui se reconnaitront s’ils passent par là. Je mets la version couleur pour vous et la version n&b pour moi !) :
Trois monuments : le baptistère, la cathédrale et la tour. Je suis rentrée dans la cathédrale et la fièvre de la macro m’a repris..ce qui m’a valu, je dois dire, de nombreux regards perplexes et plein de curiosité de la part des autres touristes
J’ai ensuite visité le baptistère. Je ne me souviens pas si je vous l’ai dit mais vous pouvez cliquez sur les photos pour les voir en plus grand et lorsque vous passez dessus avec votre souris, vous pouvez lire ce dont il s’agit.
En route pour Lucca, sans doute le coup de cœur de ma semaine avec Volterra.
Successivement étrusque, romaine et lombarde..ok je ne vous réciterai pas mon guide du routard ! Mais quelle blagueuse cette Pascaline ! Bon j’arrête mon délire, excusez-moi.
Lucca est une ville cerclée par une muraille de près de 4 km. Bien plus paisible et intimiste que Firenze ou Siena. J’ai vite laissé mon guide dans mon sac et me suis laissée aspirer par ses ruelles, la douceur de ses places, la sérénité de ses églises..C’est d’ailleurs ici que j’ai visité la plus belle église. Malheureusement je n’avais pas le droit de prendre des photos. D’une sobriété surprenante, mais d’un charme fou. L’unique touche lumineuse était celle qui perçait à travers les vitraux qui possédaient des couleurs très harmonieuses et qui coloraient les tableaux situés sous chacun d’entre eux. J’ai été tellement séduite que je me suis assise pour prendre ces quelques notes et me poser..non je n’ai pas prié, faudrait pas pousser mémé dans les orties non plus !
Le reste de mon après midi je l’ai passé à me promener, à visiter marchés, églises, tours (dont l’une possède un arbre très touffu à son sommet..étrange !) et bien entendu pour finir, le tour des remparts.
Il est alors temps de reprendre le train pour Firenze. Il faut croire que je n’étais pas assez fatiguée au vu de ce qui m’attendait ! Oh mais quelle bonne idée de vouloir savourer des spécialités italiennes dans un restaurant suggéré par mon guide du routard bien aimé..Mais pourquoi est ce que je choisi constamment des endroits à l’opposé d’où je suis censée dormir ? Et pourquoi est ce que c’est pour ma pomme de tomber sur une grille qui vous nargue de toute sa hauteur : et oui, je suis fermée ma petite. Tu es fatiguée et tu as faim ? Oh pauvre de toi..gngngngn. Je mange donc une pizza dans un snack avant de me remettre en chemin et de découvrir ma nouvelle auberge de LUXE !!
Quel bonheur..tout est nickel et je peux même, si l’envie me prend, aller barboter dans la piscine (oui oui) ou bien me décontracter dans le sauna (oui oui oui). Mais pour cela, il faudrait avoir un maillot de bain. Quand j’arrive dans la chambre, personne. Quelques minutes plus tard c’est Clelia qui entrera !
Parce que pour la première fois depuis mon arrivée, je tombe sur une française !! Et le feeling passe..mouuuua !!
Quinto giorno
Et hop, il est tôt. La nuit a été courte mais Siena m’attend ! Je profite que les rues ne fourmillent pas encore de monde pour prendre des photos. Et des photos j’en prendrai car Siena est une très belle ville. Je prends mon temps, j’observe. Au détour d’une ruelle, je débouche sur une petite place dominée par un monument religieux imposant et d’où partent des escaliers gris. Ils semblent interminables.
Je suis face au Baptistère. Tout comme la cathédrale, l’architecture est fascinante. Les deux macro ci-dessus sont des détails du monument (la majestueuse porte et les colonnes de marbre). Quant à la cathédrale, j’ai eu bien du mal à en faire un cliché. J’ai tant reculé pour pouvoir capturer l’ensemble que je me suis retrouvée dans l’entrée d’un musée ! En plus, les touristes n’arrêtaient pas d’effectuer des allers et venus devant mon objectif. Tant et si bien que j’ai laissé tombé et me suis contentée du cliché ci-dessous.
Je ne souhaitais visiter ces monuments qu’en fin de journée car la vue de l’un d’entre eux me permettait de voir Siena dans son ensemble et baignée par les derniers rayons du soleil. J’erre donc de places en places, de ruelles en ruelles, m’imprègne des sons, des odeurs, des lieux, jusqu’à ce que qu’une carte postale vienne bouleverser tous mes plans. Sur celle-ci, un paysage de campagne et un nom : Castellina in Chianti. C’est là que j’ai envie d’être. Je me sens gavée d’images urbaines. J’ai besoin de nature. Je file vers l’office du tourisme et me renseigne sur les moyens de me rendre à ce village. C’est décidé, c’est là-bas que je veux être. J’avale un rapide déjeuner piazza del Campo (là où se déroule la plus célèbre course de chevaux : le Palio) et me dirige vers la piazza del Duomo pour tout visiter avant de me rendre à Castellina.
Je vous épargne les détails concernant la phase de renseignement pour m’y rendre mais en résumé, c’était assez folklo ! J’avais des doutes quand à mon retour sur Siena puisque l’arrêt de bus de l’aller n’existait plus au retour. Bref, cela ne m’a pas empêchée de me jeter dans le bus et de partir à l’aventure.
Alors même que je demandais des renseignements au chauffeur, un vieille dame me propose de la suivre car elle descend au même endroit. Elle me tend un de ses sacs (bon ba je vais vous aidez hein) et commence à me raconter sa vie tout en m’accompagnant au cœur du village. Au moment de me laisser, elle insiste pour que je la retrouve chez sa sœur avant de prendre le car du retour. C’était tellement inattendu que j’en suis restée coite et que ,touchée par sa gentillesse, je lui ai dit que j’essaierai. Le hic c’est que je n’avais pas très bien compris à quelle porte je devais venir frapper !
Castellina in Chianti est un tout petit village qui domine plusieurs vallées où se mêlent champs de vignes et oliveraies. Une vraie bouffée d’oxygène. Tout là-bas respire la douceur de vivre. J’aurais aimé avoir un vélo et me promener à travers la campagne toscane.
Je choisis de prendre le bus de 16h30 plutôt que celui de 19h (qui est le dernier), pour être sure de ne pas manquer mon car de retour pour Firenze. Je passe non loin d’où j’ai laissé ma petite grand-mère en espérant l’apercevoir, en vain. Je monte dans le car submergée par le remord. J’espère qu’elle ne s’est pas inquiétée. Mon soucis maintenant est de descendre au bon endroit. Là encore, une gentille dame me prendra sous son aile.
De retour à Siena, je décide de rester un peu plus longtemps car j’ai la sensation d’avoir vu la ville en accéléré ! Je prends le temps de déguster une glace sur la piazza del Campo et de faire quelques photos.
Sesto giorno
Il est 6h. Programme de la journée : San Gimignano et Volterra.
Encore une fois l’heure matinale m’évite la cohue des touristes. San Gimignano est considéré comme l’un des plus beaux villages de Toscane et est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Certes, c’est un très beau village mais c’est surtout ses points de vue qui m’ont conquise.
Après m’être promenée le long des murs d’enceinte et avoir bien profité de la vue sur la campagne, je découvre le cœur du village, ses tours (il en reste 14 sur 72 !) et son marché. Hop, j’achète pomodori, uve e panino con proscuitto (qui se lance pour la traduction ??). Puis je me renseigne à l’office du tourisme pour me rendre à Volterra.
Mes derniers clichés : que du local !!! Regardez..immersion totale..
Et oui, j’ai réussi à capturer autre chose que des touristes !! De vrais ritals..bien plus élégants que tous les petits péteux que j’ai pu croiser !
Pour ce qui est de Volterra, je m’excuse mais je n’ai aucun cliché. Mais il y a une bonne raison à cela..vous voulez que je vous raconte ?
Le trajet pour me rendre dans ce village se faisait en deux étapes. Je devais passer deux heures dans une ville du nom de Colle Val d’Elsa. J’y pique-niquais donc. Au moment de prendre le car qui me menait à Volterra, je me fais accoster par un jeune homme. Lui, c’est Régis. Il est français et vit ici depuis 2 ans (si mes souvenirs sont bons). Sa gentillesse n’a pas de limite. Il me propose de me faire visiter sa ville. J’accepte enchantée.
Le trajet en car est magique. Ça grimpe à n’en plus finir. Les champs, collines défilent devant mes yeux qui pétillent. Des paysages magnifiques que j’aurais aimé immortaliser dans ma boîte à images. Mais bon, je ne me voyais pas demander au chauffeur de s’arrêter toutes les 5 minutes pour que je puisse prendre des photos !
Arrivés là-bas, Régis, comme promis, me fait découvrir Volterra. Un village perché sur une falaise d’argile (dixit le routard) au charme certain. Appelée aussi la cité du vent, Volterra porte des empreintes de la civilisation étrusque. Régis vous en parlerait mieux que moi. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait. J’ai eu le droit à une visite commentée des plus agréable. Nous avons fini notre balade dans un parc, à nous raconter. Et puis l’heure du départ est arrivée. Il m’a raccompagnée jusqu’à mon car et laissé son adresse sur mon guide. (Promis Régis, si je repasse par Volterra je passe te voir.)
Settimo giorno
Pour clore ma découverte de la Toscane, j’avais décidé de me rendre à Fiesole, un petit village près de Firenze puis à Arezzo, la ville où fut tournée une partie du film La vie est belle.
Le matin je prends donc un bus pour Fiesole. Encore une fois, la vue que l’on a de ce village est superbe. On surplombe Firenze et ses alentours. C’est tout petit et on en a vite fait le tour.
Je redescends donc sur Firenze pour prendre le train cette fois-ci. Arezzo se situe dans la région du Val di Chiana, au sud ouest. Malgré la fatigue qui commence à peser chaque jour d’avantage, je déambule dans les rues et en oublie encore une fois mon guide du routard. Au hasard d’une rue, je débouche sur une place, la piazza Grande et là, je vois défiler devant mes yeux, une des scènes du film de Roberto Benigni. Vous savez, celle où Guido dévale une pente avec son vélo et atterrit encore une fois sur sa dulcinée.. »buongiorno principessa » !! Et bien oui ça s’est passé ici :
J’ai pris le temps de m’assoir dans un parc et puis je suis repartie. J’ai aimé Arezzo, comme la plupart des villes toscanes. Ce que j’ai apprécié : quasiment pas de touristes ! Et aussi, j’étais plutôt satisfaite des photos qu’elle m’avait inspirées.
Ottavo giorno
La fin de mon séjour approche. Et pourtant, mon périple est loin d’être terminé ! (petit suspens) Si vous vous rappelez bien, je vous ai parlé des journées européennes du patrimoine au tout début de mon récit. Et bien nous y voilà, samedi 25 septembre, ouverture de ces fameuses journées. A Firenze, deux musées sont dits « incontournables ». La Galleria degli Uffizi et la Galleria dell’Accademia. J’ai choisi de visiter le premier. Je me suis donc levée très tôt (7h), l’ouverture étant à 8h) pour éviter les 2 à 4h de queue habituelles (hum oui vous avez bien lu ! Et encore ça c’est sans compter un jour comme celui que j’avais choisi !). Et bien lorsque je suis arrivée 15 minutes avant, il y avait déjà la queue. Je crois que sans le petit écolier (qui n’en était pas vraiment un) gentiment proposé par deux jeunes filles devant moi..j’aurai craqué et serai partie. Bref, 1h d’attente tout de même. Et la cerise sur le gâteau : trop de monde. Il fallait mettre en place toute une stratégie pour pouvoir échapper aux hordes de visiteurs bénéficiant d’une visite guidée. J’ai tout de même bien rigolé ! Ils étaient beaux tous avec leurs écouteurs et agglutinés devant les tableaux. Il fallait faire attention cependant à ne pas se faire embarquer par le troupeau…au risque d’y perdre un orteil ou pire !
De beaux tableaux, et de moins beaux et une bâtisse somptueuse.
Après ça, je m’en suis retournée à l’auberge pour retrouver ma Clelia. Opération boutiques de produits régionaux et resto. Des pâtes carbo comme je n’en avais jamais mangées !! Je vous épargne l’épisode ou l’on traverse la ville à la recherche d’une boulangerie où Clelia avait mangé un super dessert, puis la retraversée de la ville pour revenir au resto, tout ça avec des béquilles pour la miss. (bon ba en fait vous y avez eu droit !!! ) Le dessert ? Oui il en valait la peine. Merci ma Clelia !
15h..montée dans le train. Et c’est parti pour près de 12h de trajet. Mon voisin doit avoir 6 ans et je lui envie son sommeil (son ronflement moins). Moi je ne dormirai quasiment pas. Il est 3h lorsque nous arrivons à la gare de Grenoble (soit 30 minutes plus tôt que prévu..merci eurolines !). La gare n’ouvre qu’à 4h15 Il fait horriblement froid. Je me décide pour le passage souterrain. A côté de moi vient s’assoir Mohammed. Il me propose une madeleine. Non merci moi j’ai mes petits gâteaux italiens !
Nous papotons et au bout d’un moment je lui fait remarquer que je ne trouve pas mon train sur l’écran. « Ah ba oui, c’est normal » qu’il me dit en regardant mon billet, « ton train il était hier, le 25.
Voilà, c’est le moment où vous pouvez rire. On ne vous l’avait jamais faite ? Y’a qu’à demander, Pascaline le boulet est de retour. Debout depuis bientôt 24h je n’ai même pas la force de m’énerver. Alors je ris.
Bon, quelles options s’offrent à moi ?
- un train, départ 8h44/ arrivée …..20h30 !!!!!!!!!!!/ prix : 39 euros
- un train, départ 10h/arrivée 17h/ prix : + de 70 euros
Je me torture pour le choix du train, partagée entre l’envie d’arriver le plus tôt possible et mon budget. C’est ce dernier qui l’emportera. Heureusement que Mohammed est là, il m’aide à passer le temps. Il ne sera pas le seul. Après son départ je discuterai avec un homme qui travaille à Genève, un agent de sécurité, un clochard (malheureusement sans décodeur difficile de se comprendre) et trois racailles (mais là il ne s’agira pas d’une discussion, plutôt d’une prise de tête). Ah, on ne s’ennuie pas à la gare de Grenoble de bon matin !
8h30 ! Ouf, je prends mon train. Premier arrêt de 2h20 à la gare de Lyon. Il me faut un livre et une boisson chaude, je ne vais pas tenir sinon. Je choisis « elle s’appelait Sarah » de Tatiana de Rosnay et un café (ça fera l’affaire). Que le temps passe plus vite quand on lit ! Hop, je remonte dans le train. Je dévore ce livre. J’y laisserai quelques larmes. Vous croyez aux signes ? Et bien dans les dernières pages, je me retrouve en Toscane, à Lucca plus précisément..drôle de coïncidence !
17h48, deuxième pause à Saint Pierre des Corps.
18h45, départ pour Nantes
20h35, arrivée sur Nantes…enfin ! Welcome home little zombie !!
Et voilà, ainsi s’achève mon voyage.
Un petit récapitulatif des trucs qui m’ont marquée en Italie :
- les petites camionnettes qui se faufilent partout
- la façon d’étendre le linge (système de poulie)
- le nombre incroyable de scooters et d’églises au m²
Pouarf.. putain de fresque !!!!!
Pressé de lire le reste..
A domani alors.. :p
Trop coooool cette première présentation! Impatiente de lire la suite, comme Anthony! Tu es partie combien de temps? 1 semaine, non? Je pense à toi et ça fait plaisir de prendre des nouvelles par ton blog! bisous
Et la suite alors… pfff…
oé double pfff même !
:$ sorry, je suis une grosse flemmarde en ce moment..
Promis je m’y remets très vite !!
Mouaaaaaaaaaaaaah !
Salut bichette !
Ouai je suis désolée, je donne pas de news..c’est tout moi ça, je t’avais prévenu hein ??!!
Oui je suis restée une semaine.
J’ai bien recu ton texto mais je n’ai plus de forfait..le 11 octobre je serai en sms illimités ca sera nettement mieux !
Je t’envoie un mail cette semaine.
Bisous
Hé hé,nous savions que tu pouvais nous surprendre avec tes photos…mais…aussi pour la narration.
Dés la première ligne,tu capte l’attention: c’est léger,plein d’humour et instructif.
Ce que je préfère:tes petites parenthèses
Bravo et continues comme çà TB junior
merki TB sénior !! C’est tout gentil..
Ca me fait plaisir que tu dises ça..en tout cas, moi je m’éclate !
T’as de bien jolies photos, la macro des deux tiges est top !!! Et je préfère la version couleur de la ville et des reflets dans l’eau.. Mais ça penche un peu au fait !!! :p
Franchement réussi, j’attends la suite du reportage !!!!
Bibou.
Antho
Une bien belle aventure et un bien joli récit !!! Ton style, tes photos, ton enthousiasme et tes boulettes me touchent et me donneraient presque envie de faire un saut en Toscane.. un de ces jours pourquoi pas !!!!
J’aime, nan, j’adore te lire!!
Tu me manques! bisous
Tu m’as bien fait rêver et je t’en remercie (bien besoin de ça en ce moment!)! Tout est juste extra!
Quand tu écris je revois les mms que tu m’envoyais de là bas et ça me fait sourire! Et j’adore quand tu fais ton boulet, je me sens moins seule…
Merci à tous de m’avoir lue jusqu’au bout (oui oh je sais bien qu’il y en a qui n’ont fait que regarder les images
Merci pour vos commentaires qui me font toujours plaisir..
MERCI !!!!!
Pffff t’es quand même aussi douée pour écrire que pour les photos !!! raaahhhh…. jaloux…
Jaloux ?? Aller aller, on va faire comme si je n’avais rien vu !!